Face à la presse , à deux jours de la célébration le 8 mars 2024 de la journée internationale des droits de femmes, l’ADG honoraire de l’Institut Congolais pour la Conservation de la nature, Chef des Travaux et Doctorant à l’Université Pédagogique Nationale, Eulalie Bashige, a recommandé aux jeunes filles l’utilisation rationnelle des réseaux sociaux pour non seulement se former et pour leurs autonomisation mais également pour ne pas ternir l’image de la femme congolaise.
Au cours de l’émission « MALOBA NA BASE » de ce mercredi 06 mars 2023 sur les antennes de la RTGA, dont le thème était « Femme à travers les réseaux sociaux : expression de liberté ou avilissement de son image » en lingala, « Kilelo ya réseaux sociaux, eza bonsomi to kobebisa lokumu ya ba maman? », l’ADG honoraire de l’Institut Congolais pour la Conservation de la nature (ICCN), Eulalie Bashige, a affirmé que de nos jours les réseaux sociaux offrent une grande opportunité d’apprendre et une occasion pour la femme de s’exprimer .
En cette heure du numérique, le monde est réduit en un simple village planétaire et cela, grâce entre autres, aux réseaux sociaux. « Cet outil valorise la femme et grâce aux réseaux sociaux l’on est au courant de ce qui se passe à l’autre bout de la terre quasi instantanément. Il permet aux femmes, généralement très réservée en public, de donner leurs points de vue sans affronter la timidité consécutives aux regards dans des milieux publics », explique Eulalie Bashige.
De nos jours, le téléphone est d’une grande importance dans la vie quotidienne de la femme .Par ses multiples usages, il a imprimé un nouveau mode de vie aux humains. Dans plusieurs aspects de la vie, l’internet s’est imposé. La recherche, le marketing digital et autres domaines encore, on recourt à la magie du numérique, de l’outil informatique. L’internet est devenu donc l’instrument incontournable.
Toutefois, comme toute création humaine, l’internet et les réseaux sociaux ont également leur revers de médaille. « Par un usage permanent, parfois aux détriments des contacts physiques, les réseaux sociaux peuvent devenir avilissants. L’adduction aux réseaux sociaux peut créer une très forte dépendance au point d’entrainer l’oisiveté », déplore l’enseignante de l’Université pédagogique nationale, la Doctorante Bashige.
L’expression de liberté ou avilissement de l’image de la femme ?
Comme chercheuse, la Doctorante Bashige affirme se ressourcer également sur des réseaux sociaux où elle puise beaucoup de matières dans son domaine de recherches « Moi personnellement j’apprends énormément des choses sur les réseaux sociaux (…) j’ai suivi sur un réseau social une formation sur les énergies renouvelables mon domaine de recherches », a –t-elle martelé.
Toutefois, il s’avère que certaines personnes, notamment des jeunes filles, n’entreprennent plus rien du tout mais passent des journées collées sur les réseaux sociaux mais que postent elles ? « Il est de notoriété publique que les congolaises s’en donnent à publier uniquement sur la musique et des danses hérissant la pudeur », a déploré l’ADG honoraire, la Cheffe des travaux à l’UPN. « C’est la face avilissante des réseaux sociaux qui terni l’image de la femme ».
Plusieurs couples et familles se disloquent suite aux mauvais usages des réseaux sociaux ils sont à la base de certains divorces. Certains parents affirment que « le téléphone est un élément destructeur des jeunes par le fait qu’ils ne se contrôlent pas, connectés aux réseaux-sociaux, ils manipulent cela en route sans tenir compte des conséquences qui peuvent surgir. D’autres jeunes se promènent avec le casque aux oreilles tout en augmentant le volume au maximum pourtant ils marchent des fois tout près du boulevard. Les jeunes filles deviennent accros au plus avec leur tiktok, Snapchat, Facebook et autres où elles publient chaque jour, et parmi elles, il y a celles qui ne savent pas cuisiner. Les autres au moment où elles préparent, elles utilisent en même temps le téléphone tout en étant en ligne. Il arrive qu’elles oublient la marmite au feu plongées dans des réseaux sociaux. Tout cela est à la base des inconvénients des réseaux sociaux ».
Malgré toutes les tares déplorées, Eulalie Bashige conclu que « comme toute invention humaine, les réseaux sociaux ont des avantages et des inconvénients. Ces derniers ne viennent pas des réseaux sociaux eux même mais de leurs utilisations. La femme, fut elle jeune filles, doit donc en faire une utilisation rationnelle et responsable », a conclu Eulalie Bashige, ADG honoraire de l’Institut Congolais pour la Conservation de la nature, Chef des Travaux et Doctorant à l’Université Pédagogique Nationale.
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