Évolution du front diplomatique face à l’agression Rwandaise contre la RDC”, c’est le thème d’un briefing presse qui a mis devant la presse congolaise, le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et le ministre de la Communication et médias, porte-parole du Gouvernement, respectivement Christophe Lutundula et Patrick Muyaya.
Dans son discours luminaire, Christophe Lutundula a rappelé que nous avons reçu du 9 au 11 de ce mois la visite d’une délégation de 15 membres du conseil de sécurité des Nations unies. « Nous avons été saisis par une note verbale et avons donné notre aval, parce que c’est 5 ans après que le conseil a décidé de venir au Congo », dit-il, avant d’ajouter que l’objet de la mission était de venir entendre les dirigeants congolais ; ce que nous pouvons faire ensemble avec les Nations-Unies ; Comment faire en sorte que le partenariat entre les Nations-Unies et la RDC s’améliore et rencontre ce que veut le peuple congolais ; Comment faire pour que la Monusco soit en phase avec la population congolaise et que les Nations unies apportent une solution à la crise ; Où est-ce qu’on en est avec les élections ? Quel est l’avenir de la Monusco ?
Nous avons remercié le conseil d’avoir compris qu’il fallait lever la mesure injuste d’autorisation d’achat d’armes. Le pays a comme priorité, la restauration de la paix et de la sécurité à l’Est du pays. À cet égard, nous avons circonscrit le débat autour de 3 partenariats : pour la paix et la sécurité, pour le développement. « Nous leur avons fait une recommandation importante. Pour ce faire, les 3 volets du partenariat doivent être examinés avec rigueur, sans complaisance ni rhétorique diplomatique reposant sur les généralités. Si nous voulons construire un partenariat, nous devons prendre le taureau par les cornes, poser des vrais diagnostics et prendre des mesures qui s’imposent. Nous nous sommes bien compris », explique-t-il.
Et d’insister que le président de la République a tenu le même langage de la vérité et de la construction d’une nouvelle perspective. « Nous espérons que dans les jours à venir, il y aura des ajustements. À la sortie de la réunion, j’ai dit que si l’on veut réellement redorer l’image ternie de la Monusco, il faut faire des ajustements. On ne peut pas avoir des résultats si le mandat n’est pas musclé et si la Monusco n’a pas de moyens.