Sous les menaces perpétuelles du M23 appuyés par le Rwanda, la population congolaise continue à s’interroger sur la mission onusienne en République Dominicaine du Congo, surtout après les tonnerres qui ont semé la panique dans la ville de Goma le mercredi 07 février dans les avant midi, causés par le Mouvement du 23 Mars.
Une mission d’instauration de la paix au monde a fait une déclaration dans laquelle elle demande à toutes les parties au conflit à respecter le droit international humanitaire.
« Le risque de nouvelles violences, y compris à Goma, reste élevé », a déclaré mercredi l’ONU, qui continue de réclamer un accès humanitaire sans entrave pour répondre aux besoins humanitaires urgents des populations.
Cet organe affirme que les affrontements entre les FARDC et les rebelles du M23 ont touché la route entre Sake et Bweremana, qui constitue un axe majeur reliant les provinces du Nord et du Sud-Kivu.
Selon l’ONU, cela risque d’isoler Goma, une ville de 2 millions d’habitants qui accueille également plus de 500 000 personnes déplacées, et pourrait mettre en péril la sécurité alimentaire et les activités économiques à Goma et dans la région.
« Nous exhortons également toutes les parties au conflit à respecter le droit international humanitaire et à prendre des mesures concrètes pour protéger les civils », a indiqué Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, au cours de son point de presse quotidien.
Ces combats ont déplacé au moins 130 000 personnes dans différentes zones du territoire de Masisi au cours de deux dernières semaines. Cela s’ajoute à une situation déjà désastreuse au Nord-Kivu. Les personnes déplacées, dont 26 000 hommes, femmes et enfants désormais dans la ville de Sake, ont un accès limité à la nourriture, à l’eau potable, aux soins de santé et à un abri » a-t-il dit.
Concluant mercredi sa visite en RDC, Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint aux opérations de paix, a appelé de nouveau le groupe armé M23 à cesser immédiatement son offensive et à respecter la feuille de route de Luanda.
En outre, il a exprimé sa solidarité avec les populations touchées et a réitéré l’engagement de la Mission des Nations-Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) à mettre en œuvre son mandat de protection des civils.
Il sied de préciser que les exhortations de l’ONU semblent être une lettre morte pour la population de ce coin de la République Démocratique du Congo qui continue d’être victime de l’agression Rwandaise à cause de leurs richesses naturelles sans intervention salvatrice venant de cet organe.
Et d’ajouter que la population de ces provinces attendent des mesures agissantes pouvant mettre fin à ces menaces mortelles et déplore la déviation de la mission Onusienne qui, au lieu de réunir les occurrences pour redonner la paix, se livre en observateur, aux aveux et aux déclarations soporifiques.
Jean -Luc Lukanda