L’Ong internationale « ENDA SANTE » plaide pour un engagement renforcé des politiques de pays africains afin d’obtenir des résultats escomptés dans la prise en charge des enfants malades du VIH et parvenir à l’élimination de cette pandémie d’ici 2030.
D’après sa directrice exécutive, Madame Turpin Nguissali, qui intervenait lors du lancement de la nouvelle stratégie « Alliance globale » pour l’élimination du VHI/SIDA chez les enfants, qui a eu lieu en Tanzanie, il est temps que les politiques s’engagent réellement.
« Mon intervention a principalement consisté à mettre l’accent sur le fait que jusqu’à ce jour on n’arrive pas à obtenir les résultats quant à la prise en charge effective des enfants. J’ai vraiment voulu mettre l’accent sur les besoins de renforcer l’engagement politique de nos pays, de renforcer l’intégration effective de tous les acteurs communautaires mais également de faire en sorte qu’on ait une société civile suffisamment forte pour renforcer le contrôle et le suivi des engagements que nous prenons tous ici. Et donc c’était vraiment une invitation lancée à l’ensemble de la communauté pour faire des efforts additionnels afin que d’ici 2030 nous puissions mettre fin au VIH/SIDA au sein des enfants », avait déclaré la Directrice exécutive de l’Ong Enda Santé et de l’Institut de la Société civile pour le VIH et la Santé en Afrique de l’Ouest et du Centre. C’était avec un ton interpellateur à l’endroit de l’assistance.
Visiblement très confiante. L’espoir de voir cette nouvelle initiative changer les donnes dans la lutte contre cette maladie chez les enfants est perceptible. La volonté et la disponibilité d’Enda Santé et de l’Institut de la Société civile pour le VIH et la Santé en Afrique de l’Ouest et du Centre longtemps mobilisés autour de cette question vont accompagner les pays. C’est ce qu’a affirmé la Directrice exécutive. Elle s’est exprimée en ces termes : « On espère que cette nouvelle stratégie va apporter quelque chose de nouveau parce que les pays ont cette fois ci étaient vraiment mis au centre d’action. Nous avons demandé aux pays de réfléchir sur les actions concrètes qu’ils peuvent développer autour de quatre piliers afin de faire la différence (…). Les contextes sont différents nous les comprenons bien. C’est la raison pour laquelle qu’il faut véritablement que les pays de par leur contexte épidémiologique, par les réalités socio-culturelles, par le niveau de la société civile, identifier les besoins, proposer des actions pour que d’ici 2030 qu’on puisse arriver à faire la différence. L’Institut de la société civile pour le VIH et la Santé en Afrique de l’ouest et du centre et Enda Santé sont véritablement mobilisés depuis plusieurs années autour de cette question et c’est ce qui justifie notre présence ici ».
Rappelons que les ministres de la Santé de douze pays africains se sont engagés dans « l’Alliance globale » pour l’élimination du VIH/SIDA chez les enfants d’ici à 2030, dont le lancement est intervenu le mardi 1er février 2023 à Dars es Salam, capitale de la République unie de Tanzanie.
Parmi ces pays, il y a l’Angola, le Cameroun, la Cote d’Ivoire, la République démocratique du Congo, la Mozambique, le Nigeria, l’Afrique du sud, la Tanzanie, l’Ouganda, la Zambie, le Zibambwe et le Kenya. Tous devront prêcher par le concret afin d’attirer d’autres pays vers cette noble initiative.
Prince Yassa depuis Dar-es-Salam