« L’avenir du PEPFAR après 2030 dépendra de notre réussite et de plusieurs autres facteurs déterminants »

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Comment se présente l’avenir du PEPFAR en Afrique après 2030. Prévoyez-vous en quelque sorte moins de financement, moins d’implication de la part des États-Unis ? À quoi ressemblera exactement cet engagement après 2030, pour autant que vous puissiez le dire à ce stade ? Sont là les questions qui ont été posées par Carmen Paun de Politico.

En répondant aux questions de Carmen, l’Ambassadeur Nkengasong pense que sa plus grande priorité aujourd’hui est de travailler avec vous et avec d’autres, avec notre société civile, et de continuer à inciter tout le monde à reconnaître que la lutte contre le VIH/sida n’est pas terminée. Ma priorité absolue est de continuer à travailler avec le Congrès pour obtenir une réautorisation sans réserve pour cinq ans, ce qui nous permettrait d’atteindre notre objectif de 2030. Ce segment est donc très important, car lorsque nous pensons à l’après-2030, nous pensons avant tout à la voie à suivre vers 2030. C’est très important, car l’après-2030 dépendra de notre succès jusqu’en 2030. À l’approche de 2030, je veux dire que nous avons progressé dans la lutte contre le VIH, ou que nous n’avons rien accompli dans la lutte contre le VIH ou que nous sommes parvenus à quelque chose dans la lutte contre le VIH. C’est à cela que ressemblera 2030.

Et de poursuivre, je pense donc que ma priorité ici est de travailler avec tout le monde, principalement avec le Congrès, pour obtenir une réautorisation sans réserve de cinq ans. De cette manière, nous pourrons avoir une conversation durable avec les pays partenaires et leur dire : « Écoutez, abordons notre parcours sur la voie de 2030 dans un esprit de responsabilité et de responsabilisation communes. » Nous avons mis – le gouvernement américain ne conçoit pas la lutte contre le VIH dans une perspective transactionnelle. Nous n’avons pas – nous sommes un partenaire engagé et fier. Nous l’avons fait avec succès et impact au cours des 21 dernières années, et nous n’allons pas baisser les bras.

Après 2030, les résultats permettront de définir une voie à suivre. Mais permettez-moi de dire ceci en guise de conclusion : les États-Unis œuvrent dans le domaine de l’aide extérieure depuis 1961, sous la présidence de Kennedy. Et je ne pense pas que l’aide extérieure, en particulier pour les programmes de santé, sera supprimée. L’avenir du PEPFAR après 2030 dépendra de notre réussite et de plusieurs autres facteurs déterminants, dont je ne peux pas prédire l’évolution en 2030 dans l’état actuel des choses.

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