Le capital social de la Banque centrale est fixé à 213 milliards des Francs congolais

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Au-delà des avantages tirés de la conclusion avec satisfaction de 6 revues avec l’aide du Fonds monétaire international (FMI), le dernier volet des mesures qui ont été mises en place dans le cadre du programme, c’est le volet qui a un impact sur la situation financière de la Banque. Ici, deux éléments d’illustration.

Le premier et le plus important, c’est la recapitalisation de la Banque centrale. Normalement, selon la loi organique de la Banque, le capital social de la Banque est de 213 milliards des Francs congolais et jusque récemment, ce capital n’existait presque pas.

Dans le cadre du programme avec le Fonds monétaire, une convention a été signée, entre la Banque centrale et le ministère des Finances, au terme de laquelle, il y a un échéancier sur base duquel l’Etat propriétaire de la Banque va recapitaliser la Banque centrale. La première tranche au titre de cette recapitalisation a été faite il y a quelques semaines.

Un autre aspect concerne toujours la relation entre la Banque centrale et le Trésor, c’est le nettoyage du passé. Les pertes réalisées par les banques dans le passé, les avances faites au Trésor dans le passé, tout cela s’est aussi traduit par une convention entre la Banque centrale et le Trésor pour que cette dette soit titrisée. C’est pourquoi vous voyez que des temps en temps dans la presse, il y a des obligations du Trésor qui sont émises en faveur de la Banque centrale. C’est au titre du remboursement de cette dette titrisée.

« Ce programme nous a aussi donné à la Banque centrale et au pays, quelque chose de précieux qui est un tremplin. Parce qu’il y a beaucoup de mesures qui ont été mises en place. Je vous ai seulement parlé de la Banque centrale, mais le programme couvrait aussi d’autres secteurs de la vie économique du pays concernant plusieurs ministères », souligne Mme Malangu Kabedi Mbuyi.

Après une longue période où il n’y avait pas de relations entre le Fonds monétaire et la Banque centrale, nous avons eu ce programme de 3 ans qui nous a donné une base pour aller de l’avant. Et aller de l’avant, l’option a été prise au niveau du Gouvernement pour un autre programme qui nous permettra d’avoir accès à la facilité mise en place au niveau du Fonds monétaire pour lutter contre le réchauffement climatique.

Voilà les perspectives de cette relation qui nous permettra de bâtir sur le progrès que nous avons réalisé dans le cadre de ce programme qui vient de se terminer pour aller de l’avant, y compris au niveau du renforcement des capacités, de l’échange d’expérience avec d’autres pays. Tous des facteurs qui vont nous être bénéfiques pour renforcer nos capacités et même à mettre en œuvre les réformes qui sont nécessaires pour une croissance diversifiée et inclusive.

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