Dans un jeu de questions-réponses avec la presse, Daniel Mukoko informe qu’une réunion est prévue cette semaine entre les ministères de la Justice et l’Economie pour voir ce que prévoir notre arsenal juridique et ceci sera appliqué de manière la plus sévère. Et pour les opérateurs économiques étrangers, il n’est pas interdit que certains soient expulsés du territoire national.
« Un opérateurs économiques doit se prémunir des risques de change, mais il ne doit pas être l’acteur de l’instabilité sur le marché », tranche-t-il. Très souvent, la Bcc dit qu’elle a des devises, mais les banques ne viennent pas acheter, parce qu’elles en ont entre elles. Il a aussi dénoncé qu’il y a des miniers qui exigent un taux de change préférentiels et ce sont ces pratiques là que nous condamnons.
Daniel Mukoko a souligné qu’en Rdc, nous avons 2 fronts : le front sécuritaire et le pouvoir d’achat. « Relisez l’allocution de Fatshi du 30 juin. Il parle de la situation de l’Est et reconnaît que la situation de nos ménages n’est pas aisée. Le gouvernement a agi comme le chirurgien. Nous savons comment ça va nous coûter. Il y a une loi rectificative de finances publiques et cette dépense fiscale sera prise en compte. Entre maintenir ces recettes et soulager le panier de la ménagère, le choix est clair. On a démantelé une partie de la fiscalité et de la parafiscalité. Ces décisions seront complétées par d’autres. La seconde phase sera la lutte contre le commerce triangulaire. Nous sommes conscients que ces décisions vont coûter de l’argent.
Au sujet des barrières et des tracasseries, Mukoko pointe du doigt des gens qui travaillent en réseaux et ce sont des problèmes qui sont connus des administrateurs des territoires, autant les éléments de l’armée et de la police seront radiés, autant les autorités et les ministres seront tenus responsables. « Le jour où il y aura clameur publique, ces tracasseries prendront fin. Si vous envoyer les agents en mission, rassurez-vous qu’ils ont les moyens de subsistance », interpelle-t-il, avant de souligner que ces tracasseries diminuer la force de l’Etat. Faisons des tracasseries une cause nationale.