Le Gouvernement congolais a réceptionné les premières doses de vaccins contre l’épidémie de Mpox, ce jeudi 05 septembre 2024.
D’après le ministre congolais de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, qui a fait le déplacement de l’aéroport international de Ndjili, l’Union européenne a été pour beaucoup dans la livraison de ce premier lot. « Nous remercions beaucoup l’Union européenne qui nous amène ce premier lot qui vient des contribuables européens, qui vient des stocks européens et qui permet que nous ayons déjà la capacité de contenir ce virus. Donc ma première réaction à chaud, c’est de joie et de satisfaction (…) de la coopération que nous avons avec l’Union européenne », a déclaré le ministre congolais de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, le Docteur Roger Kamba.
Selon le Gouvernement congolais, l’heure est maintenant à la micro planification avant d’envisager toute répartition. « Maintenant que nous avons le vaccin, nous connaissons les provinces qui sont fortement touchées, notamment l’Equateur, le Sud Kivu mais il y en a un peu partout le Sankuru. Cependant, l’idée est de contenir le virus le plus rapidement possible », a-t-il ajouté, visiblement très ému, lui qui a été au four et au moulin de cette première livraison.
Au total, le pays en recevra 200000. Cependant, pour aujourd’hui, il est question de 100000 doses, et à la fin de cette semaine, encore 100000 autres doses.
Mais au regard des efforts fournis, a dit le ministre congolais de la Santé publique, Hygiène et prévoyance sociale, le pays va arriver 580000 doses de vaccins avec l’appui de l’Union européenne.
En plus de l’Union européenne, les Etats unis ont aussi accepté de donner quelques doses.
« Maintenant que l’épidémie est en train de toucher le monde, et donc, avoir le vaccin c’est vraiment une priorité pour nous avant que les autres commencent à se disputer le même vaccin », a conclu le Docteur Roger Kamba.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), sur les 13 pays du continent africain où l’épidémie est active, la République démocratique du Congo (RDC) représente à elle seule plus de 90 % des 3.500 cas confirmés de variole simienne dans la région.
Prince Yassa