Récemment, le Maroc a manifesté une détermination sans précédent à consolider ses forces armées et à moderniser l’ensemble de ses équipements militaires. Cette démarche ambitieuse est conçue pour renforcer de manière significative sa capacité à défendre sa souveraineté nationale et à répondre aux défis sécuritaires modernes.
D’après le portail spécialisé « Defensa », en témoignage de son engagement envers la sécurité et la défense, le Maroc a, pour l’exercice 2024, consacré un budget impressionnant de 11,3 milliards d’euros à ses forces de défense. Cette allocation financière substantielle est destinée non seulement à l’acquisition de nouveaux équipements de pointe, mais aussi à la modernisation et à la mise à niveau des équipements existants, contribuant ainsi à dynamiser l’industrie de défense nationale et à stimuler l’innovation dans ce secteur vital.
L’année précédente, 2023, a été un tournant majeur pour les forces armées royales (FAR), marquée par la conclusion de plusieurs accords défensifs stratégiques et l’acquisition de nouveaux équipements militaires avancés. Ces initiatives ont jeté les bases d’une trajectoire ascendante pour l’année en cours, 2024. « Parmi les acquisitions notables, le Maroc a investi dans 18 systèmes de lancement de missiles HIMARS, dotés de leurs munitions correspondantes. De plus, une intention d’achat significative de 40 bombes AGM-154C JSOW pour les F-16 a été formulée, représentant une transaction évaluée à 774 millions de dollars. L’approbation américaine subséquente de cette acquisition a considérablement renforcé les capacités de frappe de précision à longue portée du Maroc », rapporte-t-on du site spécialisé.
Par ailleurs, les FAR ont élargi les partenariats en matière de défense en diversifiant les sources d’approvisionnement. Le Royaume a notamment acquis des systèmes de lancement de roquettes PULS et des drones furtifs auprès d’Israël, devenant ainsi le premier pays à intégrer le drone SpyX. De plus, le Maroc a choisi d’intégrer le système de défense aérienne Barak MX et envisage d’adopter le système Spyder de Rafael, tous deux d’origine israélienne, renforçant ainsi sa posture défensive.
Concernant la technologie des drones, le Maroc a enrichi son arsenal en intégrant les drones chinois Wing Loong II et est actuellement en pourparlers avec Baykar pour l’acquisition potentielle du drone AKINCI, élargissant ainsi ses capacités de surveillance et de reconnaissance.
Force aérienne
Sur le front de l’aviation, les Forces Royal Air (FRA) a renforcé ses capacités avec l’incorporation de huit hélicoptères H-135M et attend impatiemment la livraison de 24 Apache AH-64E, fabriqués par Boeing, avant la fin de l’année. De plus, le Maroc s’apprête à lancer un nouveau satellite d’observation fourni par le groupe israélien IAI pour remplacer le satellite « Mohammed VI-A », lancé en 2017 et désormais en fin de vie opérationnelle, marquant ainsi une avancée significative dans ses capacités de surveillance spatiale.
En ce qui concerne la marine royale, le Maroc explore activement l’acquisition d’un système antimissile, privilégiant les solutions proposées par Israël et Singapour, afin de renforcer sa posture défensive dans les eaux territoriales. Les options israéliennes (Sea Breaker de Rafael et Blue Spear d’IAI), ainsi que le singapourien ST Engineering, semblent les mieux placées pour remporter le contrat.
Enfin, pour souligner l’importance de la coopération bilatérale, une aide financière significative de 10 millions de dollars a été accordée au Maroc par les États-Unis, incluant la fourniture de 500 véhicules militaires. Cette assistance souligne l’engagement continu et inébranlable des États-Unis à soutenir le Maroc dans le renforcement de ses capacités de défense et à renforcer les liens stratégiques entre les deux nations.