Les Maniemiens, d’un côté demandent aux Congolais de régler leurs problèmes au lieu de se confier aux Nations unies qui ont mis plus de deux décennies sans trouver solutions, de l’autre côté, les casques bleus ne sont pas en Rdc pour la paix, mais au solde des impérialistes qui cherchent la partition du pays. C’était à l’occasion de la journée internationale des casques bleus commémorée le 31 mai de chaque année.
La perception des résultats de la Mission des Nations Unies pour maintenir la paix en Rdc est très variable par les Maniemiens. Cette évaluation a été faite ce mardi à Kindu, à l’occasion de la journée internationale des casques bleus. Si nombreux sont d’avis que ce qui compte, c’est la finalité en termes de la paix, ils ont cependant déploré que cette mission soit structurelle en Rdc.
Emille Mingwa Asani de la société civile, ne cache pas l’échec de la mission, qui elle-même a versé dans les tueries de la population, en se révélant partiale au service des pays puissants.
« La mission n’a pas apporté la solution, le pays était divisé, mais à un certain moment il y a eu des personnalités très engagées, très patriotiques qui ont pris le pouvoir et qui ont travaillé pour la réunification du pays. Et qu’aujourd’hui, nous avons le système des Nations Unies à notre secours pour essayer à retrouver la paix, mais ça ne marche pas. Nous ne pouvons pas attendre que les Nations Unies viennent résoudre nos problèmes et que si les choses pataugent aujourd’hui, ce que nous n’avons pas des personnalités politiques très engagées et patriotes pour prendre leurs responsabilités et amener le pays vers la paix. Aussi longtemps que nous n’aurons pas ces personnalités très engagées et très patriotes, nous continuerons à patiner et le pays va vers la dérive. Je ne le souhaite pas, mais nous sommes en train de courir vers la fin de la Rdc, si les choses continuent comme telle quelle », explique-t-il.
Pour Rachidi Djuma Kahenga wa Kahenga, pas de solution avec la mission de l’ONU. Seules des personnalités politiques très engagées et patriotes, peuvent trouver des réponses à la situation du pays. Malheureusement, il n’y a en pas encore assez.
« Le bilan est négatif, d’autant plus que ces forces censées maintenir la sécurité, de faire respecter les accords. Ce sont ces mêmes forces qu’on a vu à Goma tuer les gens. L’ONU à travers les casques bleus semblait être un organe impartial. Mais aujourd’hui, c’est un organe qui est au service de quelques pays, notamment les Etats-Unis d’Amérique, et surtout la plupart des pays européens. Aujourd’hui, les africains sont au courant de tout ce qui se passe, on comprend maintenant », pense-t-il.