
Le Programme élargi de vaccination (PEV) organise du 12 au 14 février 2025 un atelier de formation à l’intention de ses cadres sur la clarification des procédures et mécanismes de décaissement des fonds en faveur des activités de vaccination.
Cette rencontre de trois jours, a pour objectifs spécifiques de définir les mécanismes de partage d’informations financières entre le PEV et ses partenaires. Aussi, de redynamiser la tenue mensuelle des réunions de la sous-commission. C’est ce qu’ a affirmé le Chef de division administrative et financière du PEV, Monsieur Didier Mbaya lors de son adresse. C’était en ces termes: « Le PEV, avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé, a organisé cet atelier d’échange sur la classification des procédures et mécanismes de décaissement de fonds du gouvernement et des partenaires en faveur des activités de la vaccination dans le but de renforcer la collaboration entre le PEV et ses partenaires sur les défis liés aux financements des activités de vaccination (…)« .
A l’en croire, les résultats de la couverture vaccinale n’ont pas été fameux pour l’année 2023. Le taux de la vaccination est descendu à 38% de couverture vaccinale.
« Malgré le financement que nous avons, on n’a pas atteint 62% de couverture vaccinale des enfants dans notre pays. C’est pourquoi nous avons organisé cet atelier pour voir les faiblesses et remonter la pente », a-t-il indiqué d’un ton monté mais plein d’espoir de voir cet atelier relever le défi, parce que; « lorsque les enfants ont raté la vaccination, c’est un danger pour la République simplement parce que la plupart des maladies sont transmissibles ».
Et donc, souligne-t-il; » En tant que PEV, nous nous occupons de la vaccination et des maladies évitables par la vaccination. C’est pourquoi nous nous retrouvons avec nos partenaires OMS et Gavi, pour faire une petite évaluation en ce début de l’année afin de voir ce qui a marché et ce qui n’a pas marché ».
Soulignons que le Gouvernement congolais finance toujours l’achat des vaccins avec l’appui des partenaires. Cependant, il se pose souvent un problème dans les procédures de décaissement de fonds.
Il en est de même avec le vaccin. Les produits sont achetés cependant, l’acheminement vers les lieux de destination pose problème.
C’est ce que cette rencontre de trois jours doit dégager comme pistes ou stratégies afin d’atteindre tous les enfants en besoin de vaccination peu importe leur milieu de vie, et de travailler sur les procédures reprochées d’être lourdes.
Prince Yassa