Selon la présidente de l’Organisation sociale « WINS » les changements climatiques, notamment les variations de température et d’humidité perturbent directement les écosystèmes et influencent les conditions de vie des populations.
Lors d’un webinaire, organisé le mercredi 21 aout par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) sur le thème: » Contribution de l’Ong WINS dans la lutte contre les maladies tropicales négligées« , la présidente de l’Ong WINS, la professeure Epée Emilienne a affirmé que ce phénomène entraîne une augmentation des cas de maladies tropicales négligées (MTN) telles que la dengue, la schistosomiase et la filariose lymphatique, augmentant la pression sur les systèmes de santé déjà fragilisés en Afrique.
« Les températures élevées, qui ne baissent pas et ne suivent plus les cycles normaux, créent des conditions idéales pour la prolifération rapide des vecteurs de maladies tropicales, tels que les moustiques et autres parasites, dans des zones auparavant non affectées (…) La diminution des récoltes due aux conditions climatiques extrêmes, comme les sécheresses et les inondations, contribue à l’augmentation de la pauvreté et à l’insécurité alimentaire. Cette situation rend les communautés encore plus vulnérables aux MTN, car la malnutrition et les faibles défenses immunitaires exacerbent la propagation de ces maladies. Chaque perturbation climatique crée un déséquilibre qui affecte les populations vivant sous ces températures extrêmes, exacerbant ainsi la propagation des maladies tropicales négligées et les défis sanitaires qui en découlent », avait-elle fait savoir lors de cet échange virtuel avec une trentaine de professionnels des médias, membres du REMAPSEN.
Sur le terrain, cette Ong qui met la femme au centre de tout, travaille étroitement avec les communautés locales dans la lutte contre les Maladies tropicales négligées Afrique. Pour sa présidente, il faut renforcer les capacités des femmes qui jouent un rôle crucial dans les communautés pour prévenir et gérer les maladies.
« Nous devons nous attaquer aux causes profondes des MTN, y compris les impacts du changement climatique pour assurer un avenir plus sain pour les Africains », avait recommandé la professeure Epée Emilinne. C’était avant de plaider pour une meilleure collaboration entre les gouvernements, les organisations de santé, et les communautés pour lutter contre les MTN dans un contexte de changement climatique.
Prince Yassa