Dès ce lundi 26 juin 2023, les Bureaux de Réception et Traitement des Candidatures (BRTC) seront ouverts et opérationnels aux Antennes de la CENI, précise le président de la CENI, Denis Kadima, dans son discours.
A l’occasion, le président de la CENI, M. Denis Kadima a expliqué que lors de la publication de sa feuille de route en février 2022 et de son calendrier en novembre de la même année, la CENI avait mentionné publiquement des risques qui pourraient empêcher l’organisation des élections générales en décembre prochain.
Fort heureusement, certains de ces risques ont pu être résorbés. Il s’agit entre autres du cadre légal qui affiche désormais complet avec la promulgation récente de la loi sur la répartition des sièges.
Cependant, dit-il, les risques sécuritaires et financiers persistent.
Contrairement à son communiqué N°025 du 12 juin 2023, la CENI renvoie à une date ultérieure l’enrôlement des électeurs dans le territoire de Kwamouth dans la province du Maï-Ndombe, en attendant la tenue d’ultimes consultations avec les autorités sécuritaires.
Les membres de la CENI considèrent la tenue des élections dans les délais comme faisant partie de leur job description.
« Nous voulons être jugés sur nos actions depuis notre installation. L’organisation des élections des gouverneurs de certaines provinces est un témoignage concret de notre professionnalisme », dit-il, avant d’ajouter que nous avons également organisé l’identification et l’enrôlement des électeurs en seulement quatre mois. Plusieurs observateurs nationaux et internationaux du processus électoral en cours ont salué publiquement ces avancées.
Denis Kadima en a profité pour encourager toutes les parties prenantes à ne pas faire un procès d’intention à la CENI. La détermination de la CENI à respecter scrupuleusement le calendrier électoral, par exemple, procède de notre ferme volonté de répondre positivement aux attentes des parties prenantes par rapport à la tenue des scrutins dans les délais constitutionnels.
Des innovations ont été introduites en vue, d’une part de gagner du temps et, d’autre part, de répondre aux critiques des parties prenantes émises au cours des cycles électoraux passés et présent.
La CENI a produit un fichier électoral fiable de près de 44 millions d’électeurs. De ces chiffres, la CENI a présenté un avant-projet de loi sur la répartition des sièges qui n’a pas été contesté par les parties prenantes. Ce fichier électoral existe et a déjà été remis à l’Office National d’Identification de la Population (ONIP) et forme le soubassement du Fichier Général de la Population.
« Nous sommes conscients que, pour certains, les élections peuvent effrayer. N’ayez pas peur, vos voix seront protégées ! Mais avant cela, nous allons déjà traiter toutes les candidatures et tous les candidats de manière égale », termine-t-il.