Quelques jours après, un bon nombre de détenus qui ont été libérés par le ministre de la justice et garde des sceaux ont été retrouvés encore entrain de commettre de nouveau les mêmes forfaits pour lesquels ils ont été condamnés l’autre fois et incarcérés dans la prison centrale de Makala, alerte l’ONG Human Rescue DRC.
Cette organisation de défense des droits de l’homme qui a salué cette libération qui s’inscrit dans le cadre de désengorgement de cette maison carcérale, s’inquiète plutôt de la procedure menée. Et note cependant quelques faiblesses constatée dans cette libération qui n’a pas respecté d’autres préalables, notamment les mesures d’accompagnements et d’encadrements par exemple, les formations professionnelles à l’endroit de ces détenus qui devraient être organisés dans le cadre de diminuer le taux de criminalité et de la delequance dans la ville province de Kinshasa.
Au cours d’une interview accordée à la rédaction de votre média en ligne Lequotidienrdc.com, le président de cette organisation, Maître William Wenga Bumba estime que, le ministre doit des explications aux défenseurs du droit de l’homme. Pour lui, le ministre doit savoir qu’on ne peut pas libérer conditionnement un condamné définitif que celui qui a déjà purgé un quart de sa peine si seulement si sa conduite était bonne.
“Mais contrairement à un détenu préventif, il ne peut pas avoir la liberté conditionnée qui doit être une liberté provisoire auprès du magistrat. Le contraire est un abus”, déclare t-il.
William Wenga Bumba demande par ailleurs au ministre de la justice , la décision motivée de la libération des détenus avec nom, postnom et prénom sans oublié les motifs de detention et durée des détenus.
Il a souligné qu’il est encore temps que le ministre puisse nous éclairer.
OSK