La Mission des Nations Unies en Libye (MANUL) a salué le rôle du Maroc dans le compromis obtenu, dans la nuit de mardi à mercredi à Bouznika, par la commission 6+6, chargée par la Chambre des représentants et le conseil d’État libyens de préparer les lois électorales, et qui constitue une étape importante dans le processus visant à trouver une solution à la crise libyenne.
Les représentants des camps rivaux en Libye ont annoncé, à l’issue de pourparlers tenus au Maroc, être parvenus à une entente sur des dispositions juridiques encadrant les élections que les parties veulent tenir en 2023 dans le pays.
La commission mixte 6+6 formée par le Parlement siégeant dans l’est de la Libye, et du Haut Conseil d’État (HCE) qui fait office de Sénat basé dans l’ouest, s’est réunie du 22 mai au 6 juin à Bouznika, au sud de Rabat.
L’objectif était de trouver un terrain d’entente sur les textes juridiques devant régir les scrutins présidentiel et législatif, initialement prévus en décembre 2021 avant d’être reportés sine die.
« Les membres de la commission sont parvenus à une entente sur les lois régissant les élections présidentielle et législatives », a déclaré Jalal Chouehdi, représentant le Parlement, lors d’une conférence de presse à Bouznika dans la nuit de mardi à mercredi.
« Il ne reste que la ratification (des textes de lois) par le Parlement », a de son côté souligné Omar Boulifa, chef de la délégation du HCE.
La MANUL appelle tous les acteurs libyens à s’engager, dans un esprit de compromis, à régler toutes les questions en suspens et à créer un environnement plus sûr et plus propice à la tenue d’élections en 2023.
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