Les manifestations contre les chancelleries occidentales et la MONUSCO ont été aussi au cœur de la plénière de validation des pouvoirs des députés nationaux tenue le lundi 12 février à l’assemblée nationale.
Le député national, Donald Kabasele dit comprendre le soucis des Congolais face à la passivité de la communauté internationale au regard de la situation sécuritaire qui se dégrade suite à l’agression Rwandaise dont est victime la RDC.
“La population a raison effectivement de se demander mais pourquoi après 25 ans, il y a pas de changement, il y a pas de condamnation contre le Rwanda, contre le M23, aucun dossier n’est ouvert à la cour pénale internationale, pour des crimes de guerres, de crimes contre l’humanité, voire des crimes de génocide qui sont commis par ces gens qui sont identifiés par les rapports de l’ONU,… Alors cette passivité de la communauté internationale, ne peut qu’inquiéter notre population et qui peut s’exprimer de sa manière ” a-t-il dit.
Donald Kabasele, élu de Kananga au Kasaï central qui partage l’avis des manifestants, leur demande néanmoins de ne pas recourir à la force.
“Nous voulons qu’elle se calme (ndlr: population) et qu’elle considère qu’elle a des élus valables qui peuvent parler en son nom, en son lieu et place.
Notons que la ville province de Kinshasa a connu quatre journées successives de manifestations particulièrement au centre-ville où se situent la plupart de chancelleries occidentales. Des pneus avaient été brûlés, des routes barricadées, des drapeaux des pays occidentaux arrachés dans différents endroits.
Derick Katola