Le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a supervisé, mercredi 27 janvier 2023, l’opération de démolition des constructions anarchiques sur la baie de Ngaliema. Il était accompagné du patron de la police ville de Kinshasa, le général Sylvano Kasongo, ainsi que du Commandant de la 14ème région militaire.
Sur instruction du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi, le Gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka a dirigé cette opération à bord des engins de l’hôtel de ville, consistant en la démolition des constructions anarchiques sur la baie de Ngaliema tout au long du fleuve Congo afin de faire respecter les normes urbanistiques.
” L’opération va se poursuivre jusqu’à la fin de la semaine, j’avoue ma satisfaction sur le fait de bénéficier du soutien de la population et des mamans maraîchères en particulier. J’invite la police à veiller sur l’effectivité du déroulement de cette opération”, a déclaré le gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka. Par ailleurs, l’autorité urbaine a interpellé les chefs coutumiers qui n’arrêtent pas de vendre des terres aux paisibles citoyens.
“Nul n’est censé ignorer la loi, la population doit retenir que les chefs coutumiers n’ont aucun droit pour vendre des espaces et des terres dans la ville de Kinshasa. Le droit coutumier ne s’exerce pas ici à Kinshasa. Les chefs coutumiers, ici, ont le rôle des vigiles. C’est-à-dire, surveiller, sécuriser pour éviter que n’importe qui vienne occuper des espaces”, a interpellé le patron de la ville de Kinshasa, avant de rassurer qu’il fera le suivi de cette opération lui-même durant cette semaine sur cet espace.
“Dérives juridiques”, “ingérence” et “agressions”, tels ont été les mots des parlementaires marocains, en réaction à la résolution “non-contraignante” du Parlement européen contre le Maroc.
Portant sur une prétendue transgression des droits de l’homme dans le traitement d’affaires juridiques nationales, les dénonciations sont nombreuses à Rabat. Pour rappel, les trois affaires judiciaires visées par la résolution du PE concernent, entre autres, des condamnations pour agressions sexuelles et viols.
Dans son intervention, Neila Tazi, du groupe de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), a exprimé son indignation et son rejet catégorique de la résolution du PE, notant qu’il s’agit en l’espèce “d’une attaque directe contre toutes les institutions marocaines et contre une justice marocaine indépendante”.
“Le Parlement européen a commis une faute grave à l’égard d’un partenaire majeur et stratégique et ce, en s’attaquant au Royaume au lieu de défendre les droits d’une femme victime de viol”, a t-elle martelé, avant de faire remarquer que dans une période où les crimes de viols sont dénoncés avec véhémence en Europe, on constate que les femmes marocaines et africaine seraient, elles, privées de procès équitables.