Haitham Djebbari, un jeune âgé de moins de 25 ans, a été torturé brutalement par des responsables de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI), une unité d’intervention de la police judiciaire de la Police algérienne. Haitham Djebbari n’a pas pu être sauvé par les médecins et il décède des suites des conséquences de ces violences policières le 20 juillet dernier.
“Enorme émotion et terrible indignation à Tébessa, à l’est du pays, une ville située à plus de 585 KM à l’est de la capitale Alger. Haitham Djebbari, un jeune âgé de moins de 25 ans, a été torturé brutalement par des responsables de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI), une unité d’intervention de la police judiciaire de la Police algérienne.
Ces violences policières excessives et injustifiées ont provoqué de graves séquelles chez ce jeune homme qui a été hospitalisé en raison de sa colonne vertébrale brisée et d’autres graves blessures dans plusieurs endroits sensibles de son corps. Malheureusement, Haitham Djebbari n’a pas pu être sauvé par les médecins et il décède des suites des conséquences de ces violences policières le 20 juillet dernier. A Tébessa, des habitants ont tenté d’organiser des rassemblements pacifiques pour réclamer justice et demander l’arrestation ainsi que la suspension des policiers à l’origine de cette bavure criminelle d’une extrême gravité.
Mais leur contestation a été étouffée et réprimée. Les médias algériens sont surveillés et censurés, les internautes traqués et toute personne qui ose évoqué ce drame inqualifiable peut être arrêtée et emprisonnée. Un blackout médiatique général a été imposé autour de ce drame. L’histoire tragique de Haitham Djebbari nous renvoie en pleine figure la problématique des violences extrêmes suscitée par le fonctionnement dangereux de la dictature du régime algérien.” Abdou Semmar, journaliste algérien.
Des bavures qui ne sont que la pointe de l’iceberg des milliers d’actes de violences policières – de l’humiliation à certaines formes de torture – qui sont chaque année dénoncées par les défenseurs des droits de l’homme, et surtout, qui restent sans suite, impunis, dans un silence de plomb.
Cette réalité dénoncée par les défenseurs des droits de l’homme, se reflète également dans les médias qui ont effacé la parole – le droit de réponse – de générations d’enfants d’Algérie, par des reportages formatés… “Tout va bien en Algérie”.