
Le Natural Resource Governance Institute œuvre pour améliorer la gouvernance des ressources naturelles, en particulier dans les pays riches en hydrocarbures et en minerais. Avec la transition énergétique, les défis liés à la bonne gestion du secteur extractif sont exacerbés en Afrique.
Natural Resource Governance Institute (NRGI) a annoncé vendredi 21 mars l’ouverture des inscriptions pour une nouvelle formation sur la gouvernance des industries extractives. Prévue du 21 au 26 septembre 2025 à Oxford au Royaume-Uni, elle vise à renforcer les compétences des décideurs publics et privés en matière de gestion des ressources naturelles, en mettant l’accent sur la gouvernance responsable et les défis de la transition bas-carbone.
Cette formation est réservée aux décideurs de haut niveau, notamment les ministres, chefs de cabinet, directeurs d’entreprises publiques extractives, hauts fonctionnaires en charge des politiques minières, pétrolières et gazières, ainsi que leurs conseillers. Des dirigeants d’entreprises privées, des consultants spécialisés, des responsables d’agences multilatérales comme le FMI et la Banque mondiale, et des experts de think tank sont également éligibles.
Intitulée « Managing Mining, Oil and Gas for National Development », le cours est proposé par l’organisation à but non lucratif NRGI, en partenariat avec la Blavatnik School of Government. Les participants bénéficieront d’une formation couvrant divers aspects techniques et stratégiques du secteur extractif.
Les modules aborderont notamment l’attribution des licences minières, la fiscalité des entreprises extractives, la gestion des entreprises publiques du secteur, la protection des communautés locales et de l’environnement, ainsi que l’utilisation des revenus pour favoriser le développement industriel.
Les frais d’inscription s’élèvent à 8 000 livres sterling (10 300 dollars), couvrant l’enseignement, l’hébergement pendant six nuits et la plupart des repas. Les frais de transport et les visas restent à la charge des participants. NRGI propose toutefois des bourses, attribuées sur critères de mérite, aux candidats du secteur public issus de pays riches en ressources naturelles comme le Ghana, la Guinée, le Sénégal, la Sierra Leone et la Zambie. Certaines bourses pourront prendre en charge les frais de formation et, exceptionnellement, les coûts de transport.
Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 4 avril 2025.
Emiliano Tossou