Le comité exécutif de la CAF, réuni ce mercredi au Caire, a désigné le Maroc comme pays organisateur de la CAN 2025. Le dossier marocain a été retenu à l’unanimité après le retrait de l’Algérie, du duo Nigeria-Bénin et de la Zambie.
Trente-sept ans après avoir accueilli la Coupe d’Afrique des Nations 1988, le Maroc recevra à nouveau sur son sol la plus prestigieuse compétition africaine. Après le retrait de l’Algérie, du duo Nigeria-Bénin et de la Zambie, la candidature marocaine a été retenue à l’unanimité.
Cette annonce, qui sera officialisée par le Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), ce mercredi 27 septembre, à 10h30 (heure marocaine), depuis Le Caire (Egypte), n’a pourtant rien de surprenant.
Un pays sollicité par les plus grandes instances
Comme la FIFA, la CAF sollicite constamment le Maroc pour organiser toute une panoplie d’événements: compétitions, réunions, assemblée générale, symposium…
CHAN 2018, CAN de futsal en 2020, CAN féminine en 2022, Ligue des Champions féminine en 2022, CAN U23 en 2023, Coupe du Monde des clubs en 2013, 2014 puis 2022… le Maroc fait fureur auprès des instances mondiales.
Le pays a même accueilli des finales de Supercoupes issus du Vieux continent. Le Trophée des Champions (France) en 2011 et en 2017, et la Supercoupe d’Espagne en 2018. Particularité peu commune, ces trois rencontres de prestige eurent lieu à Tanger.
Des infrastructures de classe mondiale
Depuis plusieurs années, la Fédération royale marocaine de football a signé plus d’une quarantaine de conventions avec ses homologues africains couvrant des domaines aussi innombrables que la formation, les infrastructures, le partage des savoir-faire techniques et encore l’accueil des stages préparatoires des sélections nationales.
Les infrastructures, et notamment le Complexe Mohammed VI de Maâmora, sont de classe mondiale. «Ce Complexe est incroyable, magnifique, somptueux. Un centre qui n’a absolument rien à envier à n’importe quel autre centre technique au monde. C’est une fierté pas seulement pour le Maroc, mais pour l’Afrique et aussi pour le monde», avait récemment déclaré Gianni Infantino, président de la FIFA.
Le Complexe Mohammed V de Casablanca a accueilli deux des trois dernière finale de la Ligue des Champions de la CAF. Il fermera ses portes pour se refaire une beauté, à temps pour la CAN.
D’autres stades comme le grand stade de Tanger et le Complexe Moulay Abdellah sont d’ores et déjà fermés pour travaux. Le Maroc n’a pas attendu l’annonce officielle pour agir. En plus des installations sportives, le Maroc dispose d’importantes infrastructures routières, hôtelières et de transport.
Une répétition générale avant le Mondial 2030
En plus de la CAN 2025, qu’il a désormais obtenue, le Maroc est susceptible d’organiser la première Coupe du Monde de son histoire, en 2030 conjointement avec l’Espagne et le Portugal.
Réussir la Coupe d’Afrique des Nations, c’est relever ses défis organisationnels, sécuritaires, économiques et accueillir les 24 nations ainsi que tous ceux qui les accompagnent.
Le Maroc, pays le plus stable de la région, est une référence en matière sécuritaire. La délégation sécuritaire marocaine avait apporté son expertise et son savoir-faire en matière de sécurité au pays organisateur de la Coupe du monde 2022, en participant pleinement au dispositif mis en place par le Qatar et à la couverture sécuritaire de l’événement planétaire.
37 ans plus tard, le Maroc est pleinement prêt à accueillir la deuxième CAN sur son sol, et à envoyer un signal fort avant l’attribution du Mondial 2030, en septembre 2024.