
Depuis un certain temps, quelques âmes tourmentées et en peine se répandent en confidences sur le contexte de l’alternance pacifique du Pouvoir entre le Président KABILA et le Président TSHISEKEDI, chacune s’en disputant la paternité.
Sans préjuger de la moralité ou mieux de l’immoralité de ces personnages qui se sont révélés sans foi ni loi, force est de se rendre à l’évidence : ils n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes pour avoir privilégié leurs intérêts avec la ferme conviction d’avoir enfermé le Président TSHISEKEDI dans un piège dont, non seulement, il ne pourrait s’en sortir mais aussi dont il ne pourrait soupçonner l’existence.
Mal leur en prit, car le Président TSHISEKEDI ruina leur funeste plan contre la République à la manière de M’zee vis-à-vis des rwandais, en dénonçant la coalition FCC-CASH et en constituant l’Union Sacrée de la Nation.
D’où la sainte colère des uns exprimée par des actions de sabotage et de subversion, et l’exaspération des autres concrétisée par la création de l’AFC pour couvrir l’agresseur rwandais dans un mouvement de synergie et de solidarité d’une association momentanée des hors la Loi.
Dans les circonstances d’une agression caractérisée du Rwanda marquée par l’occupation d’une partie du Territoire national, il est nécessaire de créer une dynamique nationale de l’unité sous la houlette du Président de la République, Garant de la Nation, autour des valeurs qui structurent la République à savoir la primauté de la Constitution, le respect des institutions, l’intangibilité des frontières, la libération du Territoire occupé, l’expulsion des forces rwandaises d’occupation et le salut de la Nation en danger, dans une profession de foi républicaine.
C’est la mission primordiale confiée au Conseil spécial par le Président de la République.
La participation individuelle des personnalités à un Gouvernement d’Union Nationale, relevant d’une liberté constitutionnelle, n’est pas obligatoire. Mais tout atermoiement ou refus d’adhérer à cette profession républicaine de loyauté à la Nation est un acte de compromission avec l’ennemi.
Le futur Gouvernement devrait traduire cette volonté d’unité nationale et consacrer une rupture du point de vue de l’objectif c’est-à-dire soit négocier avec le Rwanda soit mener la guerre ; du point de vue de sa dimension c’est-à-dire un Gouvernement réduit en fonction de l’objectif particulier du moment, du point de vue de l’ouverture c’est-à-dire l’inclusion de l’Opposition, de la Société civile et de la Majorité extraparlementaire de l’Union Sacrée, dans le respect des dispositions constitutionnelles dans la clé de répartition.
Ne pas adhérer à la profession républicaine de foi est une trahison à la Patrie RDC.
Pour tout compatriote, combattre l’agression rwandaise et libérer le Territoire national de l’occupation étrangère, est un devoir moral qui n’offre pas d’alternative.
Ceux qui pèchent par omission ou se dérobent sont des complices de l’agression rwandaise.
La seule voie de recouvrer leur honneur aux yeux des populations est de se repentir et de rejoignant les forces nationales qui se battent pour la libération du Territoire national occupé.
Alors l’histoire leur accordera un pardon mérité pour avoir contribué au salut de la République.
Fait à Kinshasa, le 02/04/2025
Ambassadeur André-Alain ATUNDU LIONGO