Le Comité directeur du Cadastre Minier a fait un état de lieu du CAMI, au cours d’un café de presse organisé ce lundi 26 février 2024, 6 mois après sa nomination. Il s’agit d’un cadre d’échange entre le CAMI et les parties prenantes du secteur des mines autour des thématiques liées à la gestion du domaine minier.
Le Directeur général Popol Mabolia, accompagné du Président du Conseil d’administration et du Directeur général adjoint du Cadastre Minier, a jugé satisfaisant le bilan de cette équipe dirigeante récemment nommée. Il a pour ce faire annoncé que 3050 permis d’exploitation des carrés miniers ont été accordés en 6 mois par le Comité directeur du CAMI récemment nommé.
“Il y a plein de permis qui ont été donnés, plus de trois mille. Nous avons regardé cette situation de tous ces trois mille cinquante permis qui étaient accordés, toutes catégories confondue. Et on a vu qu’il y avait beaucoup de problèmes sur certaines de choses. La loi n’était pas respectée correctement, n’était pas bien faite. Ça avait pour conséquence de geler au niveau du terrain, des carrés miniers qui auraient pu être offerts aux autres”, a-t-il déclaré.
Il renseigne que nombreuses choses ont été faites durant les 6 mois de leur gestion, notamment la récupération de 10 mille km² des carrés miniers suite à l’assainissement du cadastre minier et l’application de la loi dans le contexte du cadastre minier.
” Il y a des carrés qui ont été retirés et qui possèdent des informations, avant de les remettre, nous les envoyons au service géologique national du Congo, qui va décider où faire un appel public. Nous collaborons avec le service géologique national du Congo et redessiner la carte pour voir où sont ces carrés pour voir de quelle manière on peut soit, les redonner, soit aussi créer des zones d’exploitation artisanale pour pouvoir répondre aux instructions du président de la République”, a renchérit le Directeur général Popol Mabolia.
L’équipe dirigeante du CAMI envisage de réduire la taille des carrés miniers pour éviter que les espaces accordés aux opérateurs ne puissent rester longtemps non exploités. Des réflexions avec toutes les parties prenantes seront organisées pour trouver un terrain d’entente et réglementer cela.
Une visite guidée des différents services du Cadastre Minier a ponctué la fin de cet échange riche en enseignements.
Derick Katola