Dans le cadre de la matérialisation du projet de raffinerie du Cuivre et Cobalt congolais par la société DELPHOS décroché à New-York par le Président Félix Tshisekedi au cours du Global Africa Business Initiative en marge de la 78e Assemblée Générale de l’ONU, la task force mise sur pied et constituée de la Directrice adjointe du Cabinet du Chef d’Etat en charge des questions Juridiques , Nicole Bwatsha, du ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya, des experts du Fonds de Promotion de l’industrie (FPI), du Conseil Congolais de Batterie (CCB), de la société Buenassa, de la présidence de la République, de la Primature et du cabinet du ministre de l’Industrie s’est réunie ce mardi au Palais de la nation.
L’accélération de la mise en œuvre de la feuille de route avec les appels d’offre pour le prestataires devant mener les études de préfaisabilité qui seront financées par le Fonds de Promotion de l’industrie (FPI) a été au centre de cette réunion technique.
Ces usines de raffinerie du Cuivre et Cobalt seront opérationnelles entre 2024-2025, a déclaré à la presse le ministre de l’Industrie au sortir de cette rencontre. Julien Paluku Kahongya a renchéri que ce projet qui vient consolider la matérialisation de la vision du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, celle de transformer localement les ressources naturelles congolaises, va permettre au pays de divorcer avec le modèle colonial qui consiste à obtenir des titres miniers, lever des fonds et ne se livrer qu’ à l’extraction des minerais, donc leur simple exportation sans valeur ajoutée.
« Nous nous sommes retrouvés ce matin à la suite de ce que le président de la République avait fait à New-York, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, avec la société DELPHOS qui tenait à accompagner l‘entreprise à 100% congolaise, qui tient à développer un projet, le premier du genre en Rdc, à savoir, la raffinerie du cuivre et du cobalt ici au Congo. A New York, nous avons indiqué que DELPHOS tient à soutenir la Rdc avec un financement de 350 millions de dollars Us pour développer cette raffinerie et qu’il appartenait à la Rdc de financer les premières études», explique Julien Paluku.
Voilà pourquoi, dit-il, autour de Mme le Dircaba du chef de l’Etat, nous nous sommes retrouvés pour faire la première évaluation avec tous les acteurs à savoir le Gouvernement congolais, l’entreprise elle-même BUENASSA, le Fonds de promotion de l’industrie (FPI) qui doit fournir les fonds et le Conseil congolais des batteries (CCB) et tous les autres acteurs pour que nous nous rassurions que le chef de l’Etat suit de très prêt et qu’il se rassure qu’au-delà des annonces que nous avions faites à New-York, il y a un début de commencement du projet.
Et le début, c’est cette réunion qui annonce la sélection du prestataire qui va faire ses études de préfaisabilité à la suite desquelles on va instruire le FPI à mobiliser les fonds tel qu’indiqué dans les cahiers des charges qui seront ouverts. C’est une réunion importante.
« On ne doit plus s’arrêter à faire des annonces. On doit passer à des phases opérationnelles et celle-ci en est une, c’est-à-dire que dans les 6 mois, si les fonds sont donnés, l’étude de préfaisabilité sera prête et dans les 18 à 24 mois plus tard, la raffinerie pourrait voir le jour. Et d’ici 2025, on peut être sûr de dire que la Rdc va capter prêt de 20 à 30% de la valeur marchande de ces ressources naturelles, alors que seulement 3% sont captés. Le chef de l’Etat tient à la transformation locale de nos ressources comme ambition de son gouvernement.
Rappelons que DELPHOS a disponibilisé 350 millions de dollars américains pour exécuter ce projet ambitieux.