Malgré toutes les organisées pour revendiquer l’organisation des élections des bourgmestres et le payement de leur salaire, les conseillers communaux ne voient aucun changement allant de le sens de répondre à leur desiderata. Sept mois après leur installation, la situation des élus communaux reste inchangée.
“Nous avons tellement usé de la patience au point que nous n’en pouvons plus”, lâche un conseiller communal.
Et d’ajouter : “Nous avons commencé le travail et totalisons à ce jour, 7 mois sans que nul ne puisse s’occuper de notre condition: pas de frais de fonctionnement ni d’installation, pas de rémunération, pas de primes, les moyens de transport pour se rendre au travail et personne ne s’en occupe…
En un mot, nous nous sentons abandonnés”, a-t-il poursuivi.
A l’unanimité, ces élus des communes haussent le ton pour exiger au gouvernement congolais de prendre en compte toutes leurs revendications afin de créer une paix sociale.
“Nous sommes abandonnés à notre triste sort par le gouvernement qui voit ses intérêts ailleurs. Une situation aggravée par le fait que les bourgmestres des communes avec lesquels nous travaillons se sentent en marge de leur infortune pour ne pas s’impliquer dans notre dossier, eux qui sont les survivants du mandat passé et qui attendent de céder leurs places aux bourgmestres qui seront élus. Mais cependant les dites élections se trouvent mises en veilleuse par la volonté de la Commission électorale nationale indépendante, pour manque des moyens financiers, selon le président de la Ceni.
Dans l’entretemps, nous les conseillers communaux, sommes sont victimes de l’amateurisme de la Centrale électorale qui prive ainsi aux bourgmestres élus qui plaideraient notre cause dès lors que c’est une cause commune”, déclarent ces conseillers communaux.
A les entendre parler, l’on sent le désespoir de ces élus, qui les a poussés à toquer à toutes les portes possibles sans que la solution ne soit trouvée à leur problème.
Il vous souviendra que le dernier acte en date est le mémo par lequel, ils donnent un ultimatum de 7 jours au gouvernement pour décanter leur situation.
Beaucoup d’entre-eux, rappelle le mémo, ont abandonné leurs boulots pour incompatibilité, mais ils se retrouvent payés en monnaie de singe par le gouvernement de leur pays.
Comme à chaque fois que l’occasion s’offre à eux, ils ont également profité de leur mémo pour réclamer l’organisation des élections des bourgmestres et de leurs adjoints, par la CENI. Logiquement, il faut finir le processus électoral en installant tous les élus possible, du sommet à la base.
Mboshi