L’idée de la probable révision de la Constitution du 18 février 2006 a séduit le député national Adolphe Muzitu, qui se montre déjà favorable, tout en proposant pour sa part un régime présidentiel en République Démocratique du Congo.
Le président du parti politique Nouvel Élan n’est pas allé par quatre chemins pour fustiger le contenu constitutionnel du Congo Kinshasa.
Selon lui, “l’élaboration de la Constitution définitive pour la RDC aura pour objectifs, l’entrée effective dans la République suspendue en 1960; la réhabilitation du peuple congolais comme constituant originel; la restauration du lien juridique entre le peuple congolais et les pères fondateurs ainsi que la loi fondamentale de 1959; le rétablissement du lien juridique entre le parlement belge et le peuple congolais”.
Adolphe Muzitu voit une opportunité pour changer la constitution congolaise qui selon ses analyses, n’offre pas à la République, toute la chance d’évoluer.
À en croire l’ex premier ministre, en RDC, il s’impose pour le mandat en cours, des réformes politiques, économiques, financières, monétaires, budgétaires et sociales.
Et d’ajouter “ces réformes doivent s’inscrire, soit dans la trame de la révision de l’actuelle Constitution de «Transition» (de février 2006) rédigée et adoptée par un parlement non élu, soit dans la trame de la rédaction et de la promulgation d’une Constitution définitive de la RDC”.
Il a par ailleurs souligné que “ces réformes ou le changement de Constitution, visent le changement du mécanisme et du taux de répartition des recettes à caractère national et d’origine extérieure entre l’État et les provinces y compris les entités territoriales décentralisées ; le transfert effectif des compétences exclusives des provinces par l’État en faveur de ces dernières; le régime politique (présidentiel, semi-présidentiel ou présidentiel indirect), comme en Afrique du Sud, au Togo, en Angola; l’application de la loi Bakajika; les réformes liées à la titrisation des terres; et le financement des partis politiques.
Il faut dire que la question sur une probable révision constitutionnelle fait couler beaucoup d’encres et de salives ce dernier temps.
Mboshi