La République Démocratique du Congo traverse une crise énergétique sans précédent. La baisse significative du niveau du fleuve Congo, principal fournisseur d’électricité du pays, met à mal le fonctionnement des centrales hydroélectriques, notamment celles de Zongo et d’Inga.
Outre la baisse du niveau d’eau, la Centrale Hydroélectrique de Zongo 1 souffre d’autres maux qui entament sa capacité de production au point qu’elle ne fournit que 18 mégawatts pour l’instant.
Selon Henry Kimbanzi, directeur d’exploitation de la Société Nationale d’Électricité, la SNEL est à pied d’œuvre pour réhabiliter cette centrale partiellement en attendant le financement en cours des discussions avec les entreprises minières pour des travaux de grande envergure sur Zongo 1.
La centrale hydroélectrique Zongo 2 n’est pas non plus épargnée par l’étiage consécutif à la saison sèche en cours sur une large partie de la République démocratique du Congo. Sa capacité de production est passée de 150 mégawatts à 100 mégawatts.
” Zongo 2 est constitué de 3 machines avec une capacité de production maximale de 150 mégawatts. Pour le moment, nous ne savons pas tourner avec les 3 machines à cause de la baisse sensible du niveau d’eau de la rivière Inkisi” a fait savoir Henry KIMBANZI.
Et d’ajouter que : ” Nous arrêtons une machine par manque d’eaux suffisante, de 7 heures jusqu’à 17 heures, heure locale. Ça fait 10 heures d’arrêt que nous arrêtons une machine de 50 mégawatts à Zongo 2 faute d’eaux abondantes”
Face à cette situation critique, les mesures d’urgence sont envisagées pour limiter les effets de ces coupures, telles que la rationalisation de la consommation d’électricité et le renforcement du réseau.
Orchidée