Vice-Premier ministre, ministre de l’Environnement et développement durable, Mme Eve Bazaiba a lancé ce jeudi à Kinshasa, l’atelier sur la problématique de gestion des déchets. Au terme de cet atelier, l’on s’attend notamment à avoir des idées innovantes des participants pour la mise en place d’un mécanisme durable de gestion des déchets dans la ville de Kinshasa. Mais aussi, l’adoption d‘une feuille de route capable de changer les choses. C’est pourquoi, pour ces trois jours, la VPM a sollicité l’implication active de tous les participants pour avoir une feuille de route afin d’améliorer la situation en Rdc. Elle a, au même moment, rassuré tous les participants que les recommandations seront exécutées non seulement par le ministère de l’Environnement, mais aussi par les ministères sectoriels concernés et les entités territoriales décentralisées.
C’est dans l’objectif de contribuer à l’amélioration du mécanisme de gestion des déchets en Rdc grâce aux idées innovantes et trouver des solutions durables dans le cadre de l’économie circulaire, que Mme Eve Bazaiba, Vice-Premier ministre en charge de l’Environnement et développement durable a lancé l’atelier sur la problématique de gestion des déchets à Kinshasa. C’était en présence de son collègue du Numérique, des ministres provinciaux en charge de l’environnement, des bourgmestres de la ville de Kinshasa, des Ong qui s’occupent de la question de l’environnement, etc.
Dans son discours, Eve Bazaiba a expliqué que l’assainissement est un secteur vital qui contribue au bien-être social du fait qu’il réduit l’incidence des maladies parasitaires et lutte contre la pauvreté. La problématique des déchets est devenue une préoccupation majeure. « Dans la recherche des solutions de l’insalubrité, j’ai pensé qu’il y avait urgence de réunir tous les experts du domaine pour échanger pour qu’il soit mis en place un mécanisme conjoint de gestion des déchets en RDC », insiste-t-elle.
Pour la VPM, cet atelier vise à réunir les cadres clés et les partenaires pour réfléchir sur la politique de gestion des déchets en Rdc en mettant l’accent sur la collecte, le tri; Réfléchir sur la compilation du cadre juridique; réfléchir sur l’impact de la décentralisation des institutions sur la gestion des déchets: au niveau du gouvernement central, le responsable, c’est la politique et la stratégie. La gestion, c’est au niveau des provinces. Quel est le rôle des responsables des rues, des communes ? Quel est notre rôle entant que responsable dans nos foyers ? Notre responsabilité à nous tous est engagée. Il faut sortir d’ici avec une idée claire et savoir que la gestion des déchets est aussi une opportunité dans le cadre de l’économie circulaire. Les partenaires disponibilisent les millions, et quels sont les résultats ?
C’est pourquoi, a-t-elle sollicité l’implication active de tous les participants pour avoir une feuille de route afin d’améliorer la situation en RDC. Elle a, au même moment, rassuré tous les participants que les recommandations seront exécutées non seulement par le ministère de l’Environnement, mais aussi par les ministères sectoriels concernés et les entités.
Le SG à l’Environnement responsabilise les intellectuels
Dans son mot de bienvenu, le Secrétaire général à l’Environnement a peint le tableau de Kin la belle devenue Kin la poubelle, pour responsabiliser les intellectuels. Pour lui, pour atteindre les cibles des Objectifs du développement durable, nous devons changer la donne, réfléchir autrement, c’est-à-dire, à partir de ce moment, il ne nous reste que 8 ans pour permettre à notre pays d’améliorer la gestion des déchets.
« Nous avons l’obligation de mettre en place des politiques pour l’amélioration de la vie des congolais pour un environnement sain. Au regard de la situation actuelle, cet atelier va mettre en exergue les différents problèmes de gestion des déchets et de mettre en place des stratégies. Il faut un cadre pour permettre aux acteurs de contribuer à l’assainissement de nos milieux. Comment considérer les déchets comme une matière première est l’intégrer dans l’économie circulaire. Nous devons lever des options responsables et patriotiques. L’analyse de cette problématique doit être approfondie afin qu’à l’issue des travaux, nous définissions des pistes de solutions idoines qui nous permettront d’élaborer une feuille de route », pense-t-il.
Soulignons que plusieurs thématiques sont développées lors de cette assise. Il s’agit de la politique de la gestion des déchets en Rdc ; le cadre juridique et réglementaire en matière d’assainissement ; l’impact de la décentralisation des institutions sur la gestion des déchets ; la gestion des déchets dans le cadre de l’économie circulaire : mécanisme de financements durables et efficaces.
JMNK