Poursuivant ses consultations, la Première ministre de la République Démocratique du Congo Judith Suminwa Tuluka a reçu vendredi 26 Avril à Kinshasa, une délégation de la plateforme des confessions religieuses conduite par son président Evariste Ejiba Yamapia.
Après plusieurs bonnes minutes d’échanges fructueux, les chefs des confessions religieuses sous la houlette de leur président se sont engagés à soutenir et accompagner les actions du gouvernement Suminwa. La cheffe du prochain exécutif national et ses invités de marque ont établi à cet effet, un calendrier trimestriel, question d’évaluer l’impacte des actions gouvernementales sur le vécu quotidien des populations qui pour la plupart sont aussi des fidèles des églises.
« L’archevêque président de la plateforme des confessions religieuses a conduit la délégation de leurs Éminences auprès de la Première ministre. Ils ont échangé autour de l’accompagnement du gouvernement par les confessions religieuses. et Madame la première ministre a été très attentive, elle a promis qu’effectivement dans son agenda que nous aurons régulièrement soit chaque trois mois ou six mois pour assurer que la collaboration est bonne et que le peuple aussi reçoit les effets de l’action de son gouvernement car elle veut être plus au côté du peuple que être plus dans son bureau, et le faire c’est par le truchement de ceux qui sont avec le peuple tous les jours », a déclaré l’archevêque président de la plateforme des confessions religieuses Ejiba Yamapia Evariste au sortir de l’audience.
Depuis la recrudescence des terroristes du M23 soutenus par le Rwanda, les chefs des confessions religieuses jouent un rôle crucial pour la restauration totale de la paix dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Ils sont régulièrement présents sur le front spirituel en organisant des cultes spéciaux au cours desquels ils prêchent le vivre-ensemble entre Congolais pour cimenter la cohésion nationale.
Bien au-delà, les chefs des confessions religieuses ont entrepris plusieurs démarches auprès des représentations diplomatiques des pays soupçonnés d’être en connivence avec le Rwanda pour exiger leur position claire sur le conflit entre Kinshasa et Kigali qui a détérioré les relations diplomatiques entre les deux capitales d’Afrique centrale.
Ils envisagent d’entamer prochainement toute une série de manifestations de rue pour dénoncer l’hypocrisie et le mutisme de la communauté internationale vis-à-vis de l’agression injuste imposée à la RDC par le Rwanda sous la bénédiction des puissances occidentales.
Osk