La reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara par Israël est une nouvelle pierre apportée à l’édifice du soutien international que connaît le Maroc pour la défense de sa cause nationale première. L’Union européenne (UE) est appelée à se positionner aussi fortement et courageusement pour fermer ce dossier.
La communauté internationale continue de soutenir le Royaume dans la préservation de son territoire des plans d’annexion du régime algérien et cherche à clore définitivement ce conflit monté en épingle par Alger.
En soutenant l’intégrité territoriale du Maroc, les Etats préservent la paix mondiale et la stabilité de l’Afrique du Nord des visées expansionnistes d’un régime écervelé, guidé par la haine du Maroc et son statut privilégié, de la confiance et du respect dont il jouit.
Après la reconnaissance américaine, le soutien apporté par les pays arabes, africains et d’Amérique latine, une quinzaine de pays européens ont soutenu le plan d’autonomie proposé par le Maroc pour résoudre ce dossier qui empoisonne les relations de plusieurs pays dans la région.
A présent, nul ne peut ignorer la dynamique en marche pour le Sahara marocain et les pays manquant à l’appel devront se résoudre à cette réalité tôt ou tard, mais dans ce cas précis, mieux vaut tôt que tard car le Maroc reconnaît ses alliés et se rappelle de ceux qui jouent un double jeu, et ceux qui veulent continuer à lui tenir la dragée haute.
Les Européens, à travers l’UE, se trouvent dans une situation qu’ils ne peuvent plus ignorer. La politique de l’autruche n’est plus permise lorsque des poids lourds des 27 (dont l’ancienne puissance coloniale au Sahara) ont montré leur volonté de soutenir le Maroc dans la résolution définitive de cette mascarade qui n’a que trop duré.
L’Union européenne accuse un retard inquiétant par rapport à la communauté internationale dans l’affaire du Sahara. Au lieu de tirer son épingle du jeu et de se placer comme un acteur de la paix et de la résolution de ce conflit artificiel en arrêtant la folie furieuse de l’Algérie, l’UE par son silence, manque d’audace et se place du côté de l’agresseur.
Toutefois, ce silence complice et cette rigidité ne pourront plus être possibles pour longtemps. L’évolution rapide des enjeux, des alliances et de la géopolitique fera que l’Europe sera contrainte de se positionner, mais quel poids aura donc l’Europe sur la scène mondiale à ce moment là?
Le Maroc observe attentivement ses alliances et le comportement de ses amis et d’autres reconnaissances de la marocanité du Sahara sont attendues prochainement, poussant les Européens à encore plus d’isolement sur cette question.
La France en particulier est observée avec attention et sa rigidité sur ce sujet de la plus haute importance pour le Royaume commence à effriter la relation sans pareil qui existait entre les deux pays.
« La France qui voit ses relations se dégrader jour après jour avec son allié marocain ne peut plus faire l’autruche. Elle doit prendre une position », a déclaré à ce propos le député français et porte-parole du Mouvement démocrate (MoDem), Bruno Fuchs.
Il a en ce sens salué la décision « très forte » d’Israël de reconnaître la souveraineté du Maroc sur son Sahara, estimant que la France « ne peut plus faire l’autruche ».
De son côté, le président des Républicains, Eric Ciotti a également réagi à la reconnaissance israélienne en se réjouissant de cette nouvelle avancée pour la cause nationale numéro 1 du Maroc
Convaincu de la marocanité du Sahara, le leader de la droite a affirmé sur ses réseaux sociaux que « la souveraineté du Maroc est indiscutable » et « appelle désormais la France à résoudre cette question stratégique ». Eric Ciotti avait par ailleurs affirmé, lors d’une visite au Maroc en mai dernier, qu’il s’engageait à reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara s’il était élu président de la République.
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