Le gouverneur de la province du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi, a pris une décision radicale en suspendant toute exploitation minière sur le territoire de la province. Cette décision, annoncée à la RTNC Bukavu, a pris de court les sociétés minières et coopératives, qui ont désormais 72 heures pour quitter les sites d’exploitation.
Une décision radicale et inattendue
C’est un véritable coup de tonnerre qui a retenti au sein du secteur minier au Sud-Kivu. En effet, le gouverneur de province, Jean-Jacques Purusi, a pris la décision surprenante de suspendre toute exploitation minière sur le territoire. Cet arrêté, lu à la RTNC sous station de Bukavu, a pris de court l’ensemble des sociétés minières et coopératives opérant dans la région.
Une suspension immédiate
Selon l’arrêté du gouverneur, toutes les sociétés et coopératives minières ont un délai de 72 heures pour quitter les sites d’exploitation. Cette mesure inattendue a provoqué un véritable chaos au sein de l’industrie minière, des milliers d’emplois étant directement menacés.
Des conséquences économiques importantes
Cette décision radicale aura sans aucun doute des conséquences économiques majeures pour la province du Sud-Kivu. En effet, l’exploitation minière représente une part importante de l’économie locale, et la suspension de cette activité risque de plonger la région dans une crise sans précédent.
Une suspension des contrats de partenariat public-privé
En plus de la suspension de l’exploitation minière, le gouverneur Purusi a également décidé de suspendre tous les contrats de partenariat public-privé signés entre le gouvernement provincial et les tiers. Cette décision vise à revoir l’ensemble des accords en cours, dans le but d’assainir le secteur minier et de garantir une exploitation plus éthique et durable.
Une situation à suivre de près
Face à cette décision radicale du gouverneur de province, l’ensemble du secteur minier au Sud-Kivu se trouve dans l’expectative. Les conséquences de cette suspension de l’exploitation minière restent encore floues, mais une chose est sûre : l’avenir de l’industrie minière dans la région est désormais en suspens.
Alors que les sociétés et coopératives minières s’apprêtent à quitter précipitamment les sites d’exploitation, la province du Sud-Kivu se prépare à vivre des jours sombres. La décision radicale du gouverneur Purusi risque de bouleverser l’ensemble de l’économie régionale, et seuls l’avenir et les prochaines décisions des autorités pourront déterminer le sort de l’industrie minière au Sud-Kivu.
Eugide Abalawi Ndabelnze