La modernisation du port de Kalundu dans la province du Sud-Kivu dans le cadre du Projet de Facilitation du Commerce et Intégration dans la Région des GRANDS-LACS (PFCIGL), les études techniques détaillées menées par le Groupe TYPSA-BETEC ont été restituées ce vendredi à Kinshasa, et ce, au cours d’un atelier présidé par le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya
Parlant de l’importance économique de ce port pour la Rdc, le ministre a expliqué qu’il est situé sur les côtes du lac Tanganyika, sur les flancs du Mont Mitumba, dans la ville d’Uvira. « Ce port qui est géré par nos structures est le deuxième port en Rdc, quant à son importance économique et sa position géostratégique après le port de Matadi. Certainement, quand il sera modernisé, il pourra peut-être rivaliser Matadi. Et donc sa position lui donne l’avantage d’ouvrir l’est du pays au trafic commercial et de transport avec nos trois voisins, à savoir le Burundi, la Tanzanie et la Zambie », a-t-il indiqué.
C’est donc un port à vocation nationale et internationale dont le pays a besoin pour booster la circulation fluide des marchandises et des personnes, qui est une nécessité vitale dans le cadre de l’intégration régionale et de la diversification économique, qui se trouve être parmi les axes prioritaires du mandat du président de la République.
A en croire Julien Paluku, depuis plusieurs années maintenant, ce port est devenu peu actif suite à la vétusté de ses infrastructures. Plusieurs projets ont été initiés pour le réhabiliter, mais ont soit été annoncés sans être commencés, soit commencés sans être terminés, soit terminés, mais avec une très faible activité. L’ampleur ne permettant pas de rendre à ce port un niveau d’activité suffisant.
« Je suis donc convaincu que cette fois-ci, c’est le bon, avec le projet PFCIGL. Je suis convaincu que nous sommes sur la bonne occasion pour remettre le port de Kalundu en très bon état, dans un état de port moderne dont la Rdc va être fière, en commençant par la population et les opérateurs économiques du Vira, et du Sud-Kivu en général. C’est dire donc, M. le coordonnateur, que le PFC-IGEL n’a pas droit à l’erreur », insiste-t-il.
Il faudra absolument que les travaux prévus par les études techniques soient rapidement commencés, qu’ils soient poursuivis jusqu’au bout, de telle manière que lorsque nous irons tous à l’inauguration, la réalité du port de Kalundu corresponde. Les maquettes que les ingénieurs et architectes vont présenter. Il faut donc que le projet PFCIGL, avec l’accompagnement de mon ministère et celui de la Banque mondiale, qui en est le bailleur de fonds, soit méticuleux et assez rapide dans les travaux, en choisissant une entreprise très sérieuse et très compétente pour réaliser les travaux, et d’autre part, faire preuve de très bonne gestion, respectant les normes de gestion des projets de la Banque mondiale et de la Rdc.
Soulignons que la modernisation du port de Kalundu va contribuer à améliorer les conditions de vie des populations et à créer des emplois, a indiqué de son côté Paulin Mwingi Birengerenge, Ministre provincial des Transports au Sud-Kivu.
Pour rappel, quelques élus, les experts de la Primature et des différents Ministère dont Commerce Extérieur, Transports et des Infrastructures et Travaux Publics, mais aussi des petits commerçants transfrontaliers, de la FEC et de la société civile ont pris part à cet atelier de restitution des études techniques détaillées pour la modernisation du port de Kalundu.