Les choses tournent très mal dans le camp de l’opposant Martin Fayulu. Les élections de 2023 seraient à la base de cette frustration. Depuis un certain temps, les faits et gestes du leader de l’ECIDE montrent que l’homme a certainement des doutes sur la crédibilité des résultats de ce scrutin qui doit impérativement avoir lieu en décembre de l’année en cours. Un souhait ardent pour toute la population congolaise et voir même de la communauté internationale qui ne cessent d’apporter son appui à la Ceni pour la tenue du quatrième cycle électoral. Cependant, les actes du leader de l’Ecidé laissent entendre qu’il a peur des élections et de la sanction du souverain primaire.
La démarche entreprise par Martin Fayulu, celle de solliciter des sanctions aux autorités américaines contre 5 personnalités congolaises à l’occurrence : Denis Kadima, actuel président de la Ceni ; Nicolas Kazadi, ministre des Finance ; Thotho Mabiku, Secrétaire exécutif national de la Ceni ; le Général Kasongo, chef de la Police de nationale de Kinshasa et Augustin Kabuya, Secrétaire général de l’Udps, parti présidentiel.
Ces personnalités congolaises, leurs noms ont été présentés à l’administration américaine pour les éventuelles sanctions à la demande de l’opposant Martin Fayulu. Selon lui, ces personnes sont en train de préparer une tricherie et d’autres ont été accusées comme celles ayant la mission de museler l’opposition.
Des accusations que plus d’un qualifie de ‘’gratuites’’ dont l’auteur ne sera même pas capable d’en fournir la moindre preuve. Plusieurs Congolais se posent la question de savoir comment un leader responsable et de surcroit qui se veut défenseur de la population, peut- il accuser ses supposés futurs concitoyens auprès d’un Etat étranger ?
Concernant le Secrétaire exécutif national de la Ceni, Thotho Mabiku l’homme, alors que le processus électoral de 2018 avait démarré, Martin Fayulu Madidi avait personnellement écrit à Corneille Nangaa pour lui présenter l’expert électoral Mabiku pour le compte de son regroupement politique la Dynamique de l’Opposition au moment où l’homme était courtisé par plusieurs regroupement politique et voir même la société civile.
Le leader de l’Ecidé avait convaincu Thotho d’être son représentant à la centrale électorale. S’il était un homme crédible qui avait mérité la confiance, pourquoi aujourd’hui il est mis en cause ? En réalité, ce qui fait que l’homme à abattre pour le leader de l’Ecidé aujourd’hui, c’est celui sur qui il avait jeté son dévolu en 2018 au regard de son expertise qui ne court pas les rues. Cela n’étonne pas que cette expérience soit utile pour la patrie.
Alors que les lois de la Républiques et la CENI ont apporté tant d’innovations qui font des prochaines élections les plus transparentes jamais organisées en Rdc, du côté d’autres ténors politique, la peur l’agitation restent en permanence dans le camp de l’opposition.
Il est important que l’Ecide prépare les témoins et ses observateurs si nécessaires au lieu de donner l’ impression d’être un parti contestateur.