Bien qu’étant un pilier fondamental de l’éducation nationale, le sous-secteur de l’enseignement supérieur et universitaire Congolais est confronté à une prolifération excessive d’établissements, universités et instituts d’enseignement supérieur qui ne respectent ni les normes de qualité, ni les exigences de viabilité technique.
Le Président de la République tient à mettre fin à cette situation qui compromet la formation adéquate des étudiants et ne parvient pas à répondre aux besoins de développement du pays, déroge aux standards requis au niveau régional et international, et remet en cause la pérennité d’un certain nombre d’établissements et la qualité des ressources humaines engagées.
L’assainissement de ce sous-secteur étant un impératif pour la transformation de l’éducation en un véritable levier de développement et en un facteur de compétitivité au niveau tant régional qu’international, le Président de la République a évoqué l’impératif de rétablir l’ordre et la clarté dans ce secteur en assurant la stricte application des textes en vigueur, notamment la Loi-cadre n° 14/004 du 11 février 2014 sur l’enseignement national.
A cette fin, a-t-il insisté, il est crucial de se concentrer sur les éléments suivants : Le respect des critères de viabilité des infrastructures et des établissements d’enseignement supérieur et universitaire ; La stricte observance des conditions définies dans la Loi n 18/038 du 29 décembre 2018 portant Statut du Personnel de l’Enseignement Supérieur, Universitaire et de la Recherche Scientifique en termes de gestion de la carrière du personnel administratif, scientifique et académique ;
L’amélioration des conditions de travail des enseignants et chercheurs, dont le processus est lancé. Par conséquent, le Président de la République a invité la Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire à initier l’évaluation des recommandations issues des états généraux de l’Enseignement Supérieur et Universitaire. Un rapport circonstancié est attendu à ce sujet dans les trois mois.