La CEO de Gauteng Tourism Authority (GTA), l’agence du gouvernement de la province de Gauteng en Afrique du Sud, Stembiso Dlamini, a appelé, jeudi à Rabat, à renforcer la collaboration économique avec le Maroc et l’Afrique.
“Nous pensons que le Maroc se positionne comme un leader dans le domaine du tourisme et dans l’industrie automobile”, a souligné Mme Dlamini lors d’un panel organisé en marge de l’Africa Forum Investment (AIF), mettant l’accent sur la nécessite de l’encouragement des investissements et le développement des compétences grâce notamment à des programmes d’échange.
Les questions relatives à l’énergie verte et à la durabilité, figurent également parmi les priorités qui pourrait renforcer la collaboration, en particulier dans la province de Gauteng, a-t-elle poursuivi.
Pour sa part, Saki Zamaxka, directeur général de l’Agence de croissance et de développement du Gauteng (GGDA), a affirmé que la “collaboration entre le Maroc et l’Afrique du Sud, et plus particulièrement dans la région de Gauteng, considérée comme la plus grande région économique du pays, peut couvrir plusieurs secteurs”.
“Le Maroc est actif dans le tourisme, les énergies renouvelables, l’industrie et les services financiers. Nous croyons que les échanges peuvent se focaliser sur ces domaines afin de développer davantage d’opportunités d’investissement”, a-t-il dit.
Dans le même contexte, le ministre du gouvernement provincial de la région de Gauteng (qui comprend Johannesburg et Pretoria) en charge du développement et de l’économie et membre de proéminent du Congrès national africain (ANC-Guateng), Lebogang Maile, a noté que les investissements jouent un rôle clé dans l’accélération de la croissance.
Il a, dans ce sens, souligné l’importance d’établir les conditions adéquates pour encourager les partenariats et favoriser une prospérité partagée entre l’Afrique du Sud et les partenaires à travers l’Afrique et le monde.
Ces investissements peuvent couvrir divers secteurs, notamment les infrastructures, l’industrie, le tourisme et les domaines culturels, a-t-il déclaré, notant que cela pourrait contribuer de manière essentielle à la création d’emplois, à la promotion de l’interconnexion et à la construction de ponts entre les pays africains.
À cet égard, il a appelé au développement de la coopération, à l’amélioration des partenariats avec le secteur privé et à la mise en place de collaborations internationales afin de stimuler la croissance économique, mais aussi de promouvoir la gestion de l’environnement et l’équité sociale.
L’AIF 2024, tenu sous le thème “Tirer parti de partenariats innovants pour passer à l’échelle supérieure”, se positionne comme plateforme incontournable en ouvrant la voie à des investissements stratégiques soutenant la transformation économique de l’Afrique et en fournissant un accès direct à des opportunités de transactions à travers le continent.