Sur ordre du gouverneur de la province, le président du parti politique Ensemble pour la République, Moïse Katumbi a été interdit de poursuivre son périple vers la province du Kongo Central.
La police a placé une barrière vers la cité de Mitendi, porte d’entrée de la province du Kongo Central. Ce leader de l’opposition a été contraint de retourner à Kinshasa.
Dans un Tweet ce même mardi, Martin Fayulu, le président de l’Engagement pour la Citoyenneté et développement (Ecidé) fustige ce qu’il qualifie « d’énième dérive dictatoriale” et accuse le pouvoir en place d’avoir “dépassé les bornes“.
Pour lui, il est totalement inacceptable de refuser le droit de circuler à un citoyen congolais.
“M. F. Tshisekedi et ses affidés viennent de dépasser les bornes. Comment refuser à Moise Katumbi, de se rendre au Kongo Central, dès lors que la Constitution dispose dans son article 30 : « Toute personne qui se trouve sur le territoire national a le droit d’y circuler, d’y fixer sa résidence, de le quitter et d’y revenir, dans les conditions fixées par la loi. Cette énième dérive dictatoriale est inacceptable”, a-t-il dénoncé.
Comme pour dire que l’ancien gouverneur du Haut-Katanga s’est arrêté à la porte d’entrée du Kongo-Central, où un dispositif policier très remarquable a été déployé, l’empêchant d’accéder à la province.
Pour rappel, Moïse Katumbi avait prévu quelques manifestations populaires, dont un meeting à Mbanza-Ngungu. Cependant, son cortège n’a pas réussi à passer les barrières déployées par le gouverneur.
Jean-Luc Lukanda