Alors qu’il y a une rumeur faisant état de la nomination des animateurs du marché moderne de Dibumba par le gouverneur de la province du Kasaï, quelques structures de la société civile appellent le gouverneur de laisser la gestion a l’autorité urbaine de Tshikapa.
Selon Francis Kalala, président de la Fondation Muetu mua Kele, la gestion du marché revient normalement à l’autorité urbaine et non à un gouverneur ni moins un ministre provincial.
Disons que le marché moderne de Dibumba est l’œuvre de la Banque africaine de développement (BAD) exécuté par une firme Chinoise CIJC qui entre dans le cadre du projet de développement de la route nationale numéro 1, section Tshikapa – Kamuesha.
Il y a quelques jours, le gouvernement provincial, par le truchement du ministre provincial en charge des travaux publics et infrastructures avait, au nom du gouvernement, réceptionné l’édifice. Officiellement, le gouvernement provincial n’a pas encore clairement dit son souci de nommer un administrateur de ce marché.
Le marché moderne va permettre à une maximisation des recettes pour la Mairie qu’à une politique de développement à exécuter sur la vision du chef de l’Etat Félix Tshisekedi Tshilombo, les empêcher à gérer le marché. C’est aussi un acte d’antivaleurs, note un cadre de la société civile qui appelle l’autorité provincial à plus des stratégies pour soutenir les animateurs de la petite territoriale dans leur souci de soutenir l’action du chef de l’Etat.
Le Maire de Tshikapa Faustin Lumu est resté injoignable de même que le ministre provincial en charge du Commerce.
Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa