Le service de renseignement a perquisitionné la maison de Moïse Katumbi et celle de son conseiller ce jeudi 08 juin, alors que cet opposant était absent de la capitale et se trouverait à Lubumbashi.
“Les agents de renseignement refusant d’attendre les avocats, ont pris un voisin et ont perquisitionné la maison”, dénonce un proche du candidat déclaré à la prochaine présidentielle dont le bras droit, Salomon Kalonda est accusé par les renseignements militaires de comploter avec le M23 et le Rwanda pour renverser Félix Tshisekedi”.
Et de poursuivre : “Les perquisitions que les agents de renseignements militaires conduisent actuellement dans les résidences de Moise Katumbi (à Kinshasa) et Salomon Idi Kalonda (à Lubumbashi) en l’absence de ces derniers et leurs mandataires spéciaux, sont amplement irrégulière”, indique Georges Kapiamba de l’ACAJ.
Du côté des agents de renseignement militaire : « Les perquisitions qui sont menées dans le cadre de l’affaire “Salomon Kalonda”, c’est-à-dire sur des faits qui touchent à la sécurité nationale, se font de manière régulière sur base de mandats dûment signés par l’autorité judiciaire de la République. Il importe de savoir que la perquisition est une mesure d’enquête, un acte contraignant qui consiste à rechercher des preuves de toutes sortes dans un lieu privé, avec ou sans accord de l’occupant », dit une source de renseignement militaire contactée par Stany Bujakera, journaliste à Jeune Afrique.
Jean-Luc Lukanda