L’armée est le dispositif sécuritaire et de dissuasion de premier ordre pour un État. Certes la réforme de notre système de défense fait du chemin, mais la Rdc a encore beaucoup à faire sur ce, a fait comprendre le minÉtat en charge de l’Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, à la Commission de relations extérieures de l’Assemblée nationale, au second jour de son audition, ce mercredi 14 juin 2023, au Palais du Peuple.
Débutée mardi, l’audition du minÉtat/Intégration régionale, Mbusa Nyamwisi, à la Commission de Relations extérieures de la chambre basse s’est poursuivie dans l’avant-midi de ce mercredi, sur des questions relatives à l’application et le suivi des accords et conventions (sous) régionaux portant sur l’Est de la Rdc ainsi que le placement des nationaux dans les organisations (sous) régionales. Mbusa Nyamwisi a dénombré 27 questions en tout.
La quintessence a tourné autour des enjeux sécuritaires de la RDC au regard de diverses organisations régionales et sous-régionales auxquelles la RDC est membre, EAC, CEEAC, CIRGL, SADC, etc.,
La situation géopolitique de la RDC au cœur de l’Afrique, dans une région fragile, à l’équilibre instable, nous contraint, a, en substances indiqué le ministre d’État, à disposer d’une armée qui soit à la mesure du destin de notre pays, un État leader continental. Il revient aussi à l’Assemblée nationale, en sa qualité d’autorité budgétaire, de s’impliquer pour que les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et tout le système sécuritaire soient dotés d’un budget conséquent.
L’Exécutif congolais, sous leadership du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, s’active dans tous les forums à exiger une condamnation du Rwanda. La dernière en date, à Bujumbura au Burundi et à Luanda, en Angola, à la faveur des sommets de l’EAC et de la CIRGL, où le minÉtat Mbusa a, chaque fois, porté une sèche estocade verbale au Premier ministre rwandais qui se payait l’outrecuidance de mettre l’Etat congolais au diapason du groupe terroriste M23.
Mais il demeure que la diplomatie ne vaut pas un penny sans son corollaire, un dispositif sécuritaire efficient est dissuasif. Concernant le placement des Rdc au sein des organisations régionales et sous-régionales dont la RDC est membre, le minÉtat Mbusa Nyamwisi a d’abord expliqué à la Commission, les différents modes d’attribution des postes au sein des organisations, puis donné quelques noms, essentiellement des femmes, qui occupent des postes de haut rang notamment à la SADC, à la CEEAC, etc.,