Les internautes ont voulu savoir quelles sont les retombées des nombreux voyages du chef de l’Etat à l’étranger ? Le n°1 congolais affirme que vous n’aurez jamais un voyage qui vous ramène immédiatement des retombées. Mais il reconnait quand même qu’il y a beaucoup de retombées. A l’en croire, le Congo était en isolement, en immersion et on ne l’entendait presque pas. De sorte que quand on a commencé à dénoncer la situation de l’Est, nos interlocuteurs donnaient l’impression d’apprendre ou d’entendre cela pour la première fois.
« Le Congo se présente aujourd’hui comme un pays solution au problème du réchauffement climatique. C’était le Congo d’en face et le Gabon qui avaient pris le lead, alors que nous sommes propriétaires de 65% de ce massif forestier. Idem pour les minerais stratégiques grâce auxquels on va voir une transition industrielle », dit-il, avant d’ajouter que grâce à ces sorties, nous avons réussi à placer le Congo sur cet échiquier.
Prochainement, poursuit-il, nous allons recevoir deux leaders qui sont propriétaires des grands massifs. Il s’agit du Brésil et l’Indonésie qui seront ici pour montrer leur solidarité avec la Rdc, mais aussi d’autres pays pour nous permettre de parler d’une seule voix et de défendre nos intérêts.
Fatshi note que le souhait était aussi d’aider les pays qui captent le CO2 de leur permettre de parler d’une seule voix et de façon intelligible. Une autre retombée, c’est l’aide internationale de la Banque mondiale qui a été accrue à cause de notre bonne gouvernance et de ces voyages. Ici, un nouveau discours a été préparé : maintenant que la Rdc a changé de narratif, elle a sollicité l’accompagnement des partenaires qui n’ont pas hésité un seul instant. Et grâce à tout cela, on a un budget qui a quadruplé, les agences de notation qui ont grimpé la notation de la Rdc, bientôt nous allons envisager la 5è revue, ce qui est une première depuis l’indépendance du pays.
« C’est clair que les choses se passent autrement et c’est grâce à ces sorties », dit-il. Pour tordre le cou à ceux qui pensent que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) n’ont jamais développé un pays, Félix Tshisekedi souligne que ces Institutions de Bretton Woods se mettent à côté des Etats pour les accompagner en fixant les règles de jeu. Lorsque les revues vont se conclure, cela permettra à la Rdc de devenir crédible, de s’ouvrir des lignes de crédit pour lui permettre de se développer. C’est ainsi que nous sommes à fonds lancé dans cette aventure qui nous donne des fruits, souligne
-t-il.