Les Etats-Unis « ont déjà franchi cette étape », celle de la reconnaissance de la marocanité du Sahara, a affirmé Matthew Miller, porte-parole du Département d’État américain.
Lors d’un point de presse, le porte-parole américain a été interpellé suite à la reconnaissance d’Israël de la souveraineté marocaine sur le Sahara et la position des Etats-Unis sur le sujet.
La position américaine « n’a pas changé » malgré le changement d’administration de Trump vers Biden, a-t-il encore souligné, fermant ainsi la porte à toute spéculation algérienne ou interrogations sur la position des Etats-Unis quant au conflit du Sahara. Les Etats-Unis reconnaissent que le Sahara appartient au Maroc.
« Évidemment, les États-Unis ont franchi cette étape (de reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara) en décembre 2020 et ça n’a pas changé », a-t-il répondu par rapport à la position des Etats-Unis concernant le dossier du Sahara.
Le représentant américain a réitéré la même position suite à une question lui demandant: « Donc il se trouve que le Sahara Occidental, en ce qui vous concerne, fait partie du Maroc? ».
Matthew Miller a clairement indiqué que la politique américaine a été annoncée en décembre 2020 et qu’elle n’a pas changé, tout en affirmant dans le même temps le soutien à l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura, « alors qu’il intensifie ses efforts pour parvenir à une solution politique durable et digne pour le Sahara ».
Concernant l’ouverture d’un consulat des États-Unis à Dakhla qui a pris du retard, le porte-parole a précisé qu’il ne suivait pas l’évolution des ouvertures de consulats.
A noter que ces questions interviennent après la lettre adressée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu au Roi Mohammed VI dans laquelle il officialise la décision de l’État d’Israël de «reconnaître la souveraineté du Maroc sur le territoire du Sahara occidental», affirmant que cette décision sera «reflétée dans tous les actes et les documents pertinents du Gouvernement israélien» et sera «transmise aux Nations Unies, aux organisations régionales et internationales dont Israël est membre, ainsi qu’à tous les pays avec lesquels Israël entretient des relations diplomatiques».