La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a reçu le dossier de candidature pour l’élection présidentielle du 20 décembre 2023 du candidat indépendant Rex Kazadi.
C’est ce jour que ce postulant à la magistrature suprême a officialisé sa candidature, après avoir recueilli, samedi 9 septembre 2023, au Bureau de Réception et Traitement des candidatures (BRTC), au siège de la Centrale Électorale, situé sur Boulevard du 30 juin, dans la Commune de la Gombe, toutes les informations relatives à la constitution du dossier y afférent.
Au sortir du BRTC, après s’être plié à cet exercice, le premier candidat indépendant à la course au Palais de la nation n’a pas donné sa langue au chat : « Je suis revenu finaliser mon dossier parce qu’il y avait certains éléments qui manquaient le samedi passé et c’est aujourd’hui que j’ai effectivement officialisé ma candidature à l’élection présidentielle prévue en décembre de cette année. Personnellement, cet exercice m’a permis de découvrir le travail de la CENI. Laissez-moi vous avouer que c’est un travail très sérieux, à la fois méticuleux où tout se fait avec précision en veillant sur tous les détails ».
Avant de renchérir : « Aujourd’hui nous avons la possibilité de nous exprimer, c’est pourquoi je suis venu briguer la Présidence de la République pour diriger ce pays. Je suis candidat sans connaitre une forme de discrimination et je veux convaincre les Congolais à voter pour moi. Ceux qui ne veulent pas jouer le jeu démocratique en boycottant les élections, ils sont libres. Cependant, on ne va pas créer une loi spécifique pour eux. En ce qui me concerne, j’estime qu’il faut jouer le jeu car c’est une fois tous les 5 ans et c’est une opportunité inouïe pour les Congolais de pouvoir s’exprimer. Donc, pour quelle raison doit-on se priver de droit de choisir la personne qui va présider aux destinées de 100 millions des Congolais ?»
C’est en France que Rex Kazadi a fait ses premiers pas en politique en 2014, il y a créé un mouvement dans l’objectif de fédérer un grand nombre des Congolais à l’accompagner dans sa quête du pouvoir.