Les professeurs, le corps enseignant ( chefs de travaux, assistants) et les étudiants de l’Université de Kinshasa (UNIKIN), ont participé ce jeudi 05 octobre, dans une conférence de la mise à niveau tenue par la Banque mondiale, dans le cadre de la fête du savoir organisée dans la salle Monecoswa, dans l’enceinte de l’UNIKIN, commune de Lemba à Kinshasa, capitale de République démocratique du Congo.
La Banque mondiale a procédé à la présentation du rapport de l’économie budgétaire avec quatre ouvrage dont le rapport essentiel qui porte sur le climat et environnement, la revue de dépenses publiques ainsi que le future de ressources en Afrique qui s’intéressent à la réalisation du potentiel.
C’est avec à la tête, Albert Zeufac, Directeur des Opérations de la Banque mondiale pour la République démocratique du Congo, l’Angola, Burundi et Sao Tomé, que la fête du savoir a été savourée à l’université de Kinshasa, notamment le représentant du Recteur Jean-Marie Kayembe, du doyen de la faculté chef de local ayant abrité ladite conférence et plusieurs membres de la Banque mondiale au Congo et en Afrique.
Albert Zeufac explique l’importance de cette rencontre : ” moi et mes collègues de la Banque mondiale, nous sommes très heureux d’être ici à l’UNIKIN, pour montrer l’autre face de la Banque mondiale en Rdc, celle d’une Banque du savoir. Quand on parle de la Banque, on pense seulement aux finances et aux projets, mais ce qu’il faut savoir est que ces projets sont soutenus et inspirés par des études analytiques très pertinentes, poussées et fouillées. C’est ce que nous sommes venus partager avec les étudiants de l’Université de Kinshasa, parce qu’au finale, c’est la connaissance qui dirige le monde”, a-t-il dit.
Il a ajouté par ailleurs que la Banque mondiale recrute 30 personnes chaque année et ce, au moyen d’un concours de plus de 10.000 candidats par an, ce qui montre le souci de la performance et de la qualité de l’enseignement dans le domaine économique. ” Nous encourageons le président de la République pour la gratuité de l’enseignement qui a selon notre contrôle occasionné la rentrée de plus de 3 millions d’enfants sur le banc de l’école. Il suffit maintenant de renforcer le niveau de l’enseignement pour ne pas être diplômé sur papier, mais avoir le mérite. Je peux vous dire que chaque année, il y a 10.000 candidats au concours et la Banque ne recrute que trente personnes. Comprenez que pour y arriver, il faut un travail musculeux, car des personnes que l’on vous envoie sont celles qui savent parfaitement et difficile à tromper “, a précisé Albert Zeufac, Directeur des Opérations de la Banque mondiale pour la Rdc.
Plusieurs zones d’ombres ont été éclairées du côté enseignants et étudiants de cet Alma mater. Les questions portaient sur l’économie environnementale et l’économie budgétaire.
C’est ce qui a plu à tous les participants et particulièrement le représentant de Jean-Marie Kayembe, recteur de l’Université de Kinshasa qui s’est exprimé en ces termes. ” Ce n’est pas tous les jours que l’on peut accueillir la Banque mondiale. Vous savez que l’Université n’est pas seulement l’enseignement, mais aussi la recherche du savoir. Surtout les conférences, les colloques et séminaires pourquoi pas les ateliers? Cela entre dans le cadre de la vision du comité de gestion de l’Université de Kinshasa, qui veut apporter des solutions aux problèmes de la société congolaise”, a-t-il dit.
Il faut préciser que cette activité a concerné trois facultés, notamment la faculté de Sciences économiques de gestion, la faculté de Droit et celle de Sciences agronomiques.