« L’opinion publique congolaise vient de faire le triste constat de l’existence de faux candidats présidents de la République parmi les leaders politiques de l’opposition dont les dossiers ont été déposés à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) », écrit Simaro Mbayo Ngongo de la CASE.
D’après des sources bien introduites qui ont alerté la CASE à ce sujet, ajoute-t-il, le régime a recruté un groupe de personnalités de faible moralité afin de perturber la campagne électorale des candidats emblématiques de l’opposition. Outre les frais de cautionnement versés directement à la banque par des préposés du régime, des sommes symboliques auraient été mis à la disposition des infiltrés pour quelques actions de nuisance électorale et de visibilité médiatique.
La CASE interpelle spécifiquement les candidats sur qui pèsent des soupçons insistants de jouer le jeu du pouvoir. Des promesses politiques faramineuses leur auraient été proposées. Au lieu de conquérir le pouvoir, ces personnalités ont choisi d’affaiblir l’opposition à laquelle elles prétendent appartenir.
D’autres personnalités listées candidates à l’élection présidentielle pourraient aussi faire partie de cette entreprise de soudoiement malpropre et corrompue. Leurs prises de position finiront par le dévoiler un à un.
La CASE interpelle la classe politique congolaise dans son ensemble et particulièrement celle de l’opposition contre ces antivaleurs. Elle met les intéressés en garde contre cette pratique qui blesse la démocratie.
La CASE conseille aux uns et aux autres de se déterminer en adoptant une stature politique claire entre la majorité (Union Sacrée) et l’opposition.