l’occasion de la célébration du dixième anniversaire du lancement de l’initiative « la Ceinture et la Route », Monsieur Aziz Mahamat Saleh, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement du Tchad, a accordé une interview exclusive à CGTN Français. Il a partagé son point de vue sur la coopération entre la Chine et le Tchad, particulièrement dans le cadre des médias. Selon lui, la coopération entre les deux pays est très agissante. En ce qui concerne les perspectives de la coopération des médias, il pense qu’elles sont liées directement à la question de l’interconnexion et surtout au numérique et il souhaite avoir un bond qualitatif et quantitatif de la coopération avec la Chine dans les mois et les années à venir.
Voici l’interview intégrale :
Merci beaucoup cher journaliste, chers téléspectateurs pour cette occasion de s’adresser au monde sur cette relation entre le Tchad et la Chine. Elle est vraiment très ancienne, de façon globale. Elle est une coopération très agissante. D’abord, elle est très fructueuse avec beaucoup d’investissements dans le cadre de la coopération bilatérale des relations diplomatiques qui sont aux beaux fixes entre les deux chefs d’État, le président tchadien et le président chinois. Et donc, je voudrais saluer vraiment ce dynamisme de cette coopération qu’il y a entre la Chine et le Tchad.
Au niveau des médias, il y a aussi une ancienne coopération entre le ministère de la communication et également les services chinois. La COVID-19 est venue un tout petit peu ralentir cela, comme dans la plupart des pays. Particulièrement, c’est d’abord de la formation. Nous avions bénéficié et nous continuons d’en bénéficier. Il y a également des appuis techniques très importants, notamment en matière technologique et numérique. Les avancées chinoises aident à ce qu’en termes de TIC, en termes de communication, qu’il y ait des avancées au niveau du Tchad. Nous voudrions saluer cela et la renforcer encore plus, à travers la nouvelle dynamique qui est créée entre les deux pays, qui permettra de mieux bénéficier aux journalistes. Et notamment dans le cadre de formation, dans cette période où nous avons nous-même créé notre école de journalisme.
Les perspectives, elles sont liées directement à la question de l’interconnexion et surtout au numérique. Il y a un axe majeur sur lequel nous souhaiterions avoir un développement plus important. C’est cette question réellement du passage de l’analogique au numérique. Le Tchad est légèrement en retard et je crois que la Chine, dans le monde entier y travaille. C’est une des requêtes majeures sur lesquelles nous souhaiterions avoir un bond qualitatif et quantitatif dans les mois et les années à venir.
(Interview réalisée par : Salahadine Mahamat Sabour, journaliste à l’Agence Tchadienne de Presse et d’Édition) (Note de l’éditeur : Cet article reflète le point de vue de l’interviewé et pas nécessairement celui de CGTN.)