L’Exécutif provincial de Kinshasa a tenu, vendredi 20 octobre dernier à l’hôtel de ville, son Conseil des ministres sous la présidence du Gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka. Plusieurs points ont été inscrits à l’ordre du jour de cette réunion, parmi lesquels la situation de l’endettement réelle de la ville qui fait l’objet de beaucoup de controverses depuis un temps dans la capitale. Et dans le souci de fixer l’opinion sur cette question, le ministre provincial du budget et celui en charge des Finances et Economie ont présenté au Conseil un dossier conjoint relatif à la situation réelle de l’endettement de la ville, mais aussi à la mobilisation des recettes de la ville de Kinshasa.
Sur cette question, le ministre provincial des Finances et Economie, Félicien Kuluta, a déploré le fait qu’il se propage sur la place publique des accusations diffamatoires selon lesquelles l’actuel gouvernement provincial et son Gouverneur auraient contracté une dette de 150 millions de dollars américains auprès de différentes institutions bancaires. Il a apporté un démenti formel à ces accusations qui, à l’en croire, ne sont nullement fondées, et dont les appels à la production documentaire de cette dette sont restés vains. “En lieu et place de cette preuve, il est brandi sur la place publique les demandes d’autorisations d’emprunts sollicitées par le Gouvernement provincial et accordées par l’Assemblée provinciale de Kinshasa”‘, a déploré le ministre provincial des Finances devant le Conseil.
Quant à la demande d’autorisation de solliciter un emprunt de 100 millions de dollars américains par l’entremise de deux intermédiaires financiers, Mc Dermott Wille, et Emery LLP et Comercio Partners Capital Limited, le ministre Félicien Kuluta a renseigné le Conseil que cette autorisation obtenue à l’Assemblée provinciale de Kinshasa qui devait couvrir les appuis financiers liés aux études de faisabilité et plan d’affaires de différents projets de la Ville, avait nécessité une garantie souveraine du Gouvernement central que, malheureusement, l’Exécutif provincial de Kinshasa n’a jamais obtenue à ce jour.
De ce fait, a-t-il renchéri, ce crédit n’a jamais été accordé à la Ville de Kinshasa. De même pour l’agreement de la demande de crédit de 4 millions de dollars américains auprès de la RawBank en vue du renforcement du projet d’assainissement de la Ville de Kinshasa et l’acquisition des engins y afférents, l’argentier de la ville de Kinshasa a précisé que cette autorisation, bien qu’obtenue, la RawBank n’a jamais octroyé ce crédit au gouvernement provincial de Kinshasa. Et pour ce qui est de l’autre agreement de la demande de crédit de 4.340.480 dollars américains auprès de la RawBank, le ministre provincial des Finances a rappelé que cette autorisation a été demandée à l’Assemblée provinciale de Kinshasa au profit de la société PROTON SA en vue de payer sa facture d’acquisition de 706 Kits lampadaires solaires pour la Ville de Kinshasa. Ces fonds ont été décaissés par la Banque et payés directement à cette société.
A la lumière de ce qui précède, le ministre provincial des Finances et Economie a porté à la connaissance des membres du Conseil que les accusations selon lesquelles l’actuel gouvernement provincial aurait contracté une dette de 150 millions de dollars américains se révèlent fausses.
Par ailleurs, il n’a pas manqué de présenter la situation réelle de la dette de la Ville de Kinshasa, en vue de couper court aux fausses allégations. À ce propos, le ministre provincial des Finances et Economie a indiqué qu’un emprunt de 14 millions de dollars américains a été contracté en octobre 2018 auprès de la Banque UBA par le Gouvernement provincial précédent, c’est-à-dire avant l’arrivée de l’actuelle équipe Gouvernementale. Ces fonds étaient destinés principalement à l’acquisition des véhicules anti-incendie pour la Ville. Il a fait état aussi de deux autres dettes contractées par le précédent gouvernement provincial auprès de la Banque TMB pour un montant de 3,5 millions de dollars américains et auprès de l’Afriland Bank pour un montant de 1.406.535,80 dollars américains et de 1.076.055.122,51 de Francs congolais, contractées respectivement le 04 mars 2019 et le 18 octobre 2018.
En clair, les dates auxquelles ces dettes ont été contractées renseignent visiblement que ces créances existent avant l’arrivée de l’actuel gouvernement provincial dirigé par le gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka. C’est en toute responsabilité et au nom du principe de continuité des institutions de l’Etat que l’actuel gouvernement provincial a consenti d’énormes sacrifices afin d’apurer ces dettes bien que contractées par le gouvernement provincial précédent. A titre illustratif, le ministre Félicien Kuluta a confirmé que l’actuel gouvernement provincial a apuré dans son entièreté la dette de la TMB. D’où, la demande de levée de l’indexation du gouvernent provincial de Kinshasa et de son Gouverneur sollicitée récemment par la TMB à la Banque Centrale du Congo. Pour sa part, le Conseil a pris acte de ce rapport, et a encouragé le ministre provincial des Finances et Economie à poursuivre les efforts afin d’apurer progressivement les dettes en souffrance.
En ce qui concerne la situation des recettes de la Ville de Kinshasa, l’argentier provincial a présenté une situation critique qui est la conséquence d’un très faible niveau de mobilisation des recettes par les services habilités, caractérisée par une diminution alarmante de ces recettes, entrainant ainsi d’énormes difficultés financières à la Ville, qui provoquent notamment le retard dans le processus de la paie des agents. Après discussion et débat sur cette épineuse question, le Conseil a enjoint la commission de suivi des recettes (COSUR) de se réunir en toute urgence afin de préparer un rapport succinct qui doit être soumis lors du prochain conseil des ministres.
Un autre point abordé, c’est la situation sécuritaire dans la ville de Kinshasa. Le ministre de l’intérieur et sécurité, dans son point d’information, a fait savoir au Conseil qu’un calme relatif est observé sur toute l’étendue de la capitale. Néanmoins, il a relevé quelques faits saillants qui constituent la trame de la situation générale à Kinshasa. Notamment la criminalité urbaine et la sécurité routière. Le ministre provincial de l’Intérieur, Gratien Tsakala, a souligné que les efforts consentis au niveau de la Police nationale congolaise requièrent une attention particulière de l’autorité urbaine quant à l’insuffisance des effectifs et à la logistique, voire à la formation des éléments de la Police nationale.
J’estime ce qui est dit est insuffisant car il existe des normes et.de bonnes pratiques à mettre en.oeuvre pour assoier la “bonne” gouvernance à tous les niveaux de pouvoir tant.central que provincial et local. Des instruments existent notamment la loi n°11/011 dub13 juillet 2011 relative aux finances publiques , le décret n° 22/37 du 29 octobre 2022 portant.gourvernance budgétaire et autres instruments juridiques etc. Le.decret promeut la transparence et la participation.citoyenne dans la gestion des finances publiques tant au niveau du pouvoir central que celui de la province et des ETD (articles 158 à 166). L’application de ses dispositions juridiques et de bonnes pratiques internationales en matière
des finances publiques auront permettre de reduire les obsatcles à la gouvernance notamment le coulage des recettes publiques, l’évasion et fraude fiscale, des.depenses qui sont ni perrinentes, ni efficaces etni efficientes.
La ville.de.Kinshasa à beaucoup des ressources et des opportunités mais il.faut de la volonté politique pour donner aux kinois une.vie décente et une.ville où il faut beau vivre. Les autorités actuelles de.la ville.Province de kinshasa doivent consentir plus effort pour atteindre de meilleurs résultats. Cela est attendu des électeurs que nous sommes.. bonne.chance à tous