Le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique a présenté aux membres du Conseil deux notes d’information liées respectivement au Projet de mise en œuvre d’un programme national d’alimentation scolaire, la feuille de route et le plan d’urgence de mise en œuvre de la phase pilote des cantines scolaires ; et, à la Problématique de la Mutuelle de Santé des Enseignants (MESP).
Au sujet du Programme National d’Alimentation Scolaire, il a indiqué que la mise en œuvre des Cantines Scolaires vient renforcer la pérennisation et la consolidation de la gratuité de l’Enseignement dans les écoles primaires publiques déjà effective sur toute l’étendue du territoire national.
Cette initiative inspirée par le Président de la République s’inscrit dans la mise en œuvre de la Stratégie Sectorielle de l’Education et de la Formation 20162025 qui couvre pratiquement ses trois axes prioritaires, à savoir : Accès et équité, Qualité et Gouvernance.
Le Programme National d’Alimentation Scolaire répond à quatre objectifs principaux, à savoir : réduire le taux d’abandon scolaire en accordant un accès au plus grand nombre d’enfants à l’école ; résoudre/répondre aux besoins nutritionnels des élèves ; maintenir les élèves à l’école ; améliorer les résultats scolaires des élèves.
Le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique a brossé les grandes lignes des Termes de Référence relatifs au Projet de mise en œuvre du Programme National d’Alimentation Scolaire et qui sera mise en place de manière progressive et concomitamment avec l’exécution du plan d’urgence de mise en œuvre de la phase pilote des Cantines Scolaires ; de la Feuille de Route de la mise à l’échelle du Programme National d’Alimentation Scolaire ; et du Plan d’urgence de mise en œuvre de la phase pilote des Cantines Scolaires.
Il a précisé que la phase pilote de la mise en œuvre démarre dans les cinq provinces Éducationnelles de la ville de Kinshasa pour un total de 6.643 dont 6 480 élèves et 163 enseignants de onze écoles retenues suivant les critères ci-après : Ecoles périphériques ; Ecoles des camps militaires ou camps de policiers et Ecoles à faibles effectifs.
Quant à la problématique de la Mutuelle de Santé des Enseignants (MESP), le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique a porté à la connaissance du Conseil les multiples plaintes des enseignants relatives à la mauvaise qualité des services offerts par cette mutuelle.
A ces réclamations s’ajoutent des doutes légitimes sur la bonne gestion des 1,8 milliards de Francs Congolais versés chaque mois par le Gouvernement à cette organisation. Cette question fait partie des revendications faites lors des assises de Mbuela par les Enseignants à travers leurs Syndicats. Ils avaient demandé au Ministère d’auditer la gestion des fonds reçus par la MESP.
Face à cette situation, il a été préconisé des pistes de solutions susceptibles à la fois de garantir des soins de santé optimales aux enseignants et à leurs dépendants et en même temps de s’assurer de la bonne gestion les fonds décaissés mensuellement par le Trésor Public en faveur de la MESP aux fins de contribuer substantiellement à l’amélioration des conditions socio- professionnelles de l’Enseignant pour un enseignement de qualité.