Tout en saluant la richesse et la profondeur des messages contenus dans « Les 100 éditos de José Nawej », Achille Kadima Mulamba, Editeur du trihebdomadaire AfricaNews réalise le grand vide que provoque cette disparition brusque :
Cher aîné José Nawej,
Général, compagnon d’armes, tu es parti après avoir combattu le bon combat. Tu as fait ta part. Celle d’interpeller la Nation et d’éveiller la conscience de l’élite congolaise, à travers ta plume alerte, sérieuse et éthique, face aux défis de notre démocratie balbutiante.
Je voudrais saluer un Homme, un Artiste, une Œuvre. Tu as été tout cela à la fois. L’écriture, le récit, l’analyse étaient devenus pour toi une seconde nature.
Hier, assis dans la salle Via Nova pour te rendre les derniers hommages, j’ai parcouru la collection-échantillon «Les 100 éditos de José Nawej», conçue par Jonas Kota avec le concours graphique de l’Agence congolaise de presse (ACP), je suis resté ébloui par la richesse et la profondeur des messages. J’ai en même temps réalisé le grand vide que provoque ta disparition brusque.
Tu t’endors, tel le soleil à son coucher, parce qu’il s’agit de la loi de la nature. Mais ta Patrie, notre Patrie, la République Démocratique du Congo, assistera, chaque matin, à ton lever surnaturel et pérenne, à travers ta riche et immense œuvre journalistique.
Cette magnifique production intellectuelle sera là, encore et toujours, j’en suis sûr, pour éclairer le parcours de nous qui sommes restés au front, jusqu’au renforcement de nos institutions, jusqu’à la victoire du bien sur le mal, de l’intégrité sur la corruption, de la bonne gouvernance sur la mauvaise gouvernance, de la paix sur la guerre, de la justice sur la pauvreté et du développement sur le sous-développement de la République Démocratique du Congo.
Doux repos éternel, Grand Chevalier!
Ton «cher» Achille Kadima Mulamba (AfricaNews)