Lors du troisième Forum de la « la Ceinture et la Route » pour la coopération internationale qui s’est tenu à Beijing à la mi-octobre 2023, le président chinois, Xi Jinping, avait réitéré la disponibilité de la Chine à approfondir la coopération dans le développement des infrastructures vertes, des énergies vertes et les transports verts.
Il avait également promis, entre autres, un soutien accru à la Coalition internationale pour le développement vert et des formations à 100 mille personnes des pays partenaires de l’Initiative « la Ceinture et la Route » d’ici à 2030. Au moment où se déroule la COP28 à Dubaï aux Émirats Arabes Unis, ces propos résonnent par leur actualité tant le défi de la transition énergétique s’impose comme un impératif à tous les pays confrontés au dérèglement climatique.
À ce titre, le Secrétaire exécutif adjoint et Coordonnateur technique de la Commission des Forêts d’Afrique centrale (COMIFAC), Chouaïbou Nchoutpouen, a commenté l’extrait du discours du président Xi. À l’entendre, ce format de discours du président Xi Jinping démontre l’engagement de la Chine pour la transition énergétique, pour qu’on puisse progressivement sortir du fossile. Selon M. Nchoutpouen, c’est une opportunité pour l’Afrique de travailler avec la Chine dans ce sens pour garantir cette transition énergétique et aller vers les énergies renouvelables.
« Alors ce que nous attendons, c’est le transfert de technologie, pour que in fine, les États membres de la COMIFAC soient capables eux-mêmes de développer ces énergies renouvelables, d’aller également vers cette transition énergétique. Parce que ce qu’il faut noter, c’est que nous avons la chance d’avoir encore un peu de pétrole aujourd’hui, mais d’ici à 2050, certains réservoirs de pétrole vont s’épuiser, et on sera condamné à aller vers les énergies renouvelables », a-t-il argué.
De son avis, il faut saisir l’opportunité qu’offre la Chine pour se tourner résolument vers les énergies renouvelables. « Nous pouvons bien collaborer avec la Chine en matière de renforcement des capacités, en matière de transfert de technologie, partage d’expérience, pour que l’Afrique centrale soit donc mieux outillée pour cette transition énergétique », a souligné Chouaïbou Nchoutpouen.
(Interview réalisée par : Actu Chine-Cameroon)
(Note de l’éditeur : Cet article reflète le point de vue de l’interviewé et pas nécessairement celui de CGTN.)