L’Algérie continue de vouloir attribuer ses malheurs et ses déceptions continentales au Maroc. Au lieu de participer comme tout le monde, Alger préfère bouder dans son coin.
Au lieu d’assumer et à juste titre sa médiocrité, l’Algérie et ses institutions et jusqu’à sa presse cherchent un bouc émissaire pour justifier ses échecs cuisants à répétition.
Au niveau du football, la Fédération algérienne de football (FAF) a décidé de boycotter la cérémonie des CAF Awards la veille de sa tenue à Marrakech.
Et pour cause, la raison officielle évoquée est que Riyad Mahrez n’ait pas été retenu dans la short list des finalistes pour le Ballon d’Or africain.
Pourtant, même Yassine Bounou, le portier marocain qui a fait des saisons parfaites avec le FC Séville contrairement à Mahrez dans son club, et a été la cheville ouvrière qui a sauvé l’équipe du Maroc des buts de grandes nations sportives du monde durant la Coupe du monde, n’a pas été retenu non plus.
Plusieurs noms marocains étaient annoncés dans cette catégorie au départ comme Hakim Ziyech et Sofyan Amrabat, et tous ont été éliminés pour ne garder qu’Achraf Hakimi.
Les articles à charge contre le Maroc ont vite fait de passer Rabat pour le gros méchant loup qui aurait barré la route à l’Algérie dans la cérémonie des CAF Awards. Ceux-ci ont vite changé de titre et de contenu lorsqu’ils ont vu que le Ballon d’Or africain n’a pas été attribué à Hakimi, même s’il le méritait.
Un article de Tout sur l’Algérie (TSA) titrait « Influence du Maroc à la CAF: L’Algérie passe à l’offenssive », avant d’être changé pour « Cérémonie des CAF Awards : l’Algérie boude et envoie des messages clairs », lorsque les journalistes du média algérien se sont rendus compte de leur caractère bête et méchant, et du non-sens de leur parti pris.
Car il faut le dire, le Maroc a lui-même des choses à dire sur l’écartement de certains noms, comme la meilleure équipe féminine ou encore du meilleur espoir masculin, sans parler du Ballon d’Or ou même l’absence de Bounou, nommé comme meilleur gardien de but africain mais ne figurant pas dans le 11 type.
Une chose est certaine, et on ne peut pas lui enlever. L’Algérie a raison de se demander pourquoi l’USM Alger, qui a gagné la coupe de la CAF et la Supercoupe d’Afrique, n’a pas été retenue ou même n’a pas remporté le prix de la meilleure équipe locale.
Toutefois, l’Algérie a boycotté l’événement pour des raisons politiques et non pas pour des raisons sportives. D’ailleurs, il y avait d’autres moyens à employer pour faire part de sa colère.
Elle a préféré se concentrer sur le lieu de l’événement, à savoir Marrakech, et de jeter son venin contre Fouzi Lekjaa, comme s’il détenait les manettes de la CAF.
La pilule de la non élection de l’ancien patron de la FAF, et illustre inconnu Djahid Zefizef au Comité exécutif en juillet dernier face au Lybien Al Shalmani dont la réputation n’est plus à faire, ne semble toujours pas être passée. Ni l’attribution, à l’unanimité des membres du COMEX de la CAF, de l’organisation de la CAN 2025 au Maroc, dont le dossier de candidature était tout simplement imbattable!