Le ministre des Sports et le Comité Olympique congolais (COC) ne parviennent pas à accorder leurs violons sur la liste des délégués de la République Démocratique du Congo à cette compétition multidisciplinaire.
L’ordre de mission signé le 29 février 2024 par le ministre Kabulo muana Kabulo fait la part belle aux membres de son cabinet, plus nombreux que les officiels du COC alors que tous les journalistes accrédites par le Comité Olympique ont été écartés.
L’attitude du ministre Kabulo énerve la Loi sportive en vigueur en République Démocratique du Congo et viole les attributions du COC.
L’Article 46 de cette Loi dispose: «Le comité national olympique est dépositaire du symbole du Comité international olympique et propriétaire des emblèmes olympiques nationaux.
En matière d’olympisme et des compétitions multidisciplinaires, il est le seul interlocuteur du mouvement sportif congolais auprès de l’Etat et du Comité international olympique».
Et l’Article 47 stipule: «Le comité national olympique participe à l’exécution d’une mission de service public. A ce titre, il assure notamment :
a) l’organisation avec le concours des pouvoirs publics des jeux nationaux, provinciaux, scolaires, universitaires, militaires ainsi que les jeux de la police nationale et des corporations professionnelles;
b) la participation des athlètes congolais aux jeux olympiques et à tous les jeux sous régionaux, régionaux, continentaux et internationaux».
Trésorier adjoint du Comité olympique Congolais jusqu’avant sa nomination aux Sports et Loisirs, Kabulo muana Kabulo devrait avoir la maîtrise de ce texte de Loi et éviter d’entretenir pareil conflit inutile avec le COC.